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L'article provient de Le Journal de Montréal
Monde

Washington cherche «activement» d'autres pays pour y renvoyer des migrants

AFP
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2025-05-01T02:29:09Z
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Après le Salvador, les États-Unis sont à la recherche d’autres pays pour y renvoyer des migrants illégaux de pays tiers, a affirmé mercredi le chef de la diplomatie américaine Marco Rubio. 

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Deux personnes au fait des négociations, s’exprimant sous le couvert de l’anonymat, ont indiqué que le Rwanda figurait parmi les pays en pourparlers avec les États-Unis.

« Je le dis sans ambages, nous recherchons activement d’autres pays pour accueillir les ressortissants de pays tiers. Et cela ne concerne pas seulement le Salvador », a déclaré M. Rubio lors d’une réunion du gouvernement de Donald Trump à la Maison-Blanche.

Depuis son retour à la Maison-Blanche fin janvier, le président américain répète vouloir mettre en place l’une des promesses phares de sa campagne avec la mise en place d’un programme massif d’expulsion d’immigrés en situation irrégulière.

Il a notamment expulsé en mars plus de 250 immigrés qu’il accuse d’appartenir à des gangs vers le Salvador, où ils sont incarcérés dans une prison de haute sécurité moyennant paiement aux autorités salvadoriennes.

Le gouvernement conservateur de Boris Johnson avait annoncé en 2022 le projet très controversé d’expulser au Rwanda des migrants arrivés illégalement au Royaume-Uni. Mais il ne s’est jamais concrétisé.

À son arrivée au pouvoir en juillet 2024, le travailliste Keir Starmer a annoncé l’abandon de l’accord avec le Rwanda.

Des médias américains ont indiqué par ailleurs que les États-Unis avaient aussi engagé des pourparlers avec la Libye.

« Nous travaillons avec d’autres pays pour leur dire que nous voulons leur envoyer certains des êtres humains les plus méprisables », a poursuivi M. Rubio dans le but de nous « débarrasser d’un tas de pervers, de pédophiles et de violeurs d’enfants », reprenant ainsi le langage employé par Donald Trump.

Le message, a-t-il encore dit, est que « si vous voulez avoir de bonnes relations avec les États-Unis, vous devez reprendre vos ressortissants en situation irrégulière. Et nous avons obtenu une coopération historique ».

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