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L'article provient de TVA Nouvelles
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Wall Street a profité durant des décennies, «c'est au tour de l'économie réelle», juge le ministre américain des Finances

AFP
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2025-04-09T13:28:04Z
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Le ministre américain des Finances Scott Bessent a minimisé mercredi à Washington l'importance des pertes essuyées par Wall Street ces dernières semaines, car la politique du gouvernement des États-Unis vise selon lui à donner priorité à «l'économie réelle».

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«Wall Street est devenu plus riche que jamais, et peut continuer à se développer et bien se porter», a jugé le ministre des Finances, s'adressant à l'Association des banquiers américains (ABA).

«Mais pour les quatre prochaines années, l'objectif du président Trump est de se concentrer sur l'économie réelle. C'est au tour de l'économie réelle», a souligné M. Bessent, en réponse aux chutes des marchés financiers depuis plus d'une semaine du fait de la guerre commerciale lancée par Donald Trump.

Scott Bessent s'exprimait quelques heures après l'entrée en vigueur de la deuxième phase des droits de douane dits «réciproques», annoncés il y a une semaine par le président américain.

L'annonce, puis l'entrée en vigueur de 10% de droits de douane sur l'ensemble des produits entrant aux États-Unis, ont fait chuter les marchés mondiaux sur l'ensemble de la semaine et ajouté de l'incertitude sur les perspectives économiques mondiales.

La seconde phase, entrée en vigueur ce mercredi, porte les droits de douane sur plusieurs partenaires commerciaux majeurs des États-Unis à de nouveaux niveaux, avec désormais 20% de droits de douane sur les produits européens, plus de 40% sur les produits vietnamiens et jusqu'à 104% sur les produits chinois.

Pékin a d'ailleurs immédiatement réagi en portant à 84% les droits de douane appliqués sur les produits américains entrant en Chine.

Scott Bessent a relativisé la chute des marchés financiers, reconnaissant «un peu d'incertitude», qui vient expliquer ces mouvements, mais assurant que par ailleurs l'économie américaine est «très solide» et «en très bon état».

Concernant le secteur bancaire plus spécifiquement, le ministre de Finances a assuré que son ministère comptait se concentrer sur la mise en place de réformes de la régulation, alors que les États-Unis n'ont toujours pas mis en place les règles dites de «Bâle III», qui suscitent des oppositions des principaux établissements financiers américains.

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