Vous pouvez changer l’avenir des jeunes de la DPJ

Fabienne Audette, présidente-directrice générale de la Fondation des jeunes de la DPJ
Chaque jeune qui a eu un parcours à la DPJ possède une histoire unique. Nous sommes plus de 40 000 au Québec, mais derrière ce chiffre, il y a des enfants et des jeunes avec un vécu, des blessures et des forces incomparables.
Pour moi, l’arrivée de la DPJ a été un choc. Un jour, à la sortie de l’école, deux voitures sont venues nous chercher, ma sœur et moi, pour nous conduire dans un nouveau foyer. J’avais 11 ans. Je ne comprenais pas tous les enjeux existants dans ma famille, mais je sentais que quelque chose n’allait pas. Heureusement, j’ai été accueilli par une famille d’accueil bienveillante.
Un milieu chaleureux où se sentir bien
Depuis 1990, cette famille a ouvert sa porte à plus de 100 enfants. Je ne les appelle pas «mes parents», mais ils sont mes repères. Ils m’ont aidé à conjuguer mon anxiété, à vivre avec mon TDAH, à apprendre à m’écouter et à avancer. Au début, j’avais peur, je restais souvent dans ma chambre. Être séparé de ses parents du jour au lendemain, sans savoir quand on les reverra, c’est bouleversant. Avec l’écoute et l’empathie de ces adultes, j’ai développé une forte résilience et une grande capacité d’adaptation.
Depuis sept ans, leur soutien me permet de continuer l’école, de travailler, d’avoir des amis et de construire ma vie. Je poursuis un DEP en mécanique et je sais que je pourrai rester dans ce foyer au-delà de mes 18 ans, un âge qui angoisse beaucoup de jeunes dans ma situation, le temps que j’obtienne mon diplôme. Je garde aussi une belle relation avec ma mère, que je vois chaque dimanche.
Chance
En plus de ma famille d’accueil, la Fondation des jeunes de la DPJ apporte un soutien essentiel à mon équilibre. Son appui financier me permet de poursuivre mes études l’esprit tranquille, alors que je me prépare à faire face aux responsabilités qui viennent avec l’âge adulte. Plus jeune, j’ai également eu accès à du tutorat pour faire face aux défis scolaires. Leur soutien, c’est une vraie bouffée d’air dans mon parcours.
La vérité, c’est que je suis chanceux. Trop de jeunes de mon âge se retrouvent à la rue. Dans mon cas, l’accueil d’une famille et l’accompagnement de la Fondation ont fait une immense différence.
Le soutien que je reçois de la Fondation existe grâce aux dons. Chaque contribution, petite ou grande, aide des jeunes comme moi à poursuivre leurs études, à diminuer le stress financier, à vivre un peu de normalité et à croire que l’avenir n’est pas déjà écrit.
En cette période des Fêtes, en appuyant la Fondation des jeunes de la DPJ, vous nous aidez à tenir debout et à croire en nos rêves. Merci!
Samuel*, 18 ans, jeune soutenu par la Fondation des jeunes de la DPJ
*Le nom est fictif, le témoignage est réel.
Le soutien essentiel de la Fondation des jeunes de la DPJ
Jusqu’au 31 décembre, la Fondation des jeunes de la DPJ lance un appel à la générosité. Partout au Québec, les besoins augmentent et la mobilisation de chacun est essentielle. Avec un accompagnement adapté et les bons outils, les jeunes de la DPJ peuvent s’épanouir et laisser derrière eux la souffrance qui les paralyse.
Les dons permettent, entre autres, d’offrir aux jeunes vulnérables du tutorat, d’aider un jeune à s’installer en appartement, de financer des études postsecondaires, de soutenir l’insertion socioprofessionnelle, de donner accès à des services thérapeutiques, à des activités sportives ou artistiques qui redonnent confiance ainsi qu’à des sorties.
À l’approche des Fêtes, je n’ai qu’un souhait. Celui qu’on s’unisse pour mieux soutenir les jeunes de la DPJ.

Fabienne Audette, présidente-directrice générale de la Fondation des jeunes de la DPJ