Vol de véhicules: se protéger avec des systèmes de prévention
Agence QMI
Le vol de véhicules est devenu une source importante d’anxiété pour une majorité des automobilistes canadiens, notamment en raison des répercussions économiques et émotionnelles, d’où l’importance de le prévenir.
Freinés par le coût des dispositifs de sécurité et un manque de connaissance des solutions disponibles, les automobilistes se retrouvent vulnérables à la perte de leur voiture «du jour au lendemain».
«Ne pas avoir notre voiture pour nos obligations quotidiennes du jour au lendemain, ce n’est pas évident, parce qu’on n’aura pas un véhicule de remplacement le lendemain», indique le vice-président au centre de contact en assurance de dommages chez Co-operators.
«Vivre avec ce fardeau, c’est du stress, du temps, et ça vaut la peine de prendre des systèmes de prévention pour éviter que ça nous arrive», poursuit Patrick Décarie en entrevue à l’émission Le Québec matin.
Un récent sondage mené par Co-operators révèle que près des trois quarts des Canadiens (72%) s’inquiètent du fardeau financier lié au vol de véhicules, notamment en raison des coûts de remplacement ou de réparation.
Par ailleurs, 73% des Canadiens déclarent avoir besoin de leur voiture pour accomplir leurs tâches essentielles.
Selon ce récent coup de sonde, environ les deux tiers d’entre eux (63%) estiment que la détresse émotionnelle et le sentiment de violation ont des effets néfastes durables et 36% se sentent inquiets devant la menace continue du vol de véhicules.
Pourtant, malgré ces inquiétudes bien réelles, peu de gens ont recours à des systèmes de prévention sur leurs voitures pour éviter que ce genre d’incident ne se produise.
Pour bien des Canadiens, le coût de ces solutions technologiques serait le principal enjeu.
Selon M. Décarie, certains systèmes de prévention peuvent réduire jusqu’à 99% le risque de vol. «C’est quand même important comme réduction», note-t-il, précisant que le coût «vaut la peine, au bout du compte».
Il invite d’ailleurs la population à vérifier avec leurs compagnies d’assurance les outils disponibles et les véhicules risquant le plus d’être volés.
«Il faut vérifier avec son assureur ce qui existe sur le marché et les rabais, parce que la deuxième raison pourquoi les gens ne le font pas, c’est le coût financier», ajoute le vice-président.
Voyez l’entrevue complète avec Patrick Décarie dans la vidéo ci-dessus.