Vol au Louvre: le Musée des Beaux-Arts de Montréal a lui aussi déjà été victime d’un cambriolage majeur

Le Musée des Beaux-Arts de Montréal (MBAM) a déjà été victime d’un cambriolage majeur, en 1972, tout comme l’a été le musée du Louvre à Paris dimanche.

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Dans la nuit du 4 septembre 1972, trois individus armés de mitraillettes et de fusils se sont introduits dans le Musée des Beaux-arts de Montréal par un puits de lumière et ont dérobé 18 tableaux ainsi qu’une quarantaine de bijoux et d’objets précieux.

Les malfaiteurs ont profité de travaux de rénovation et d’un système d’alarme temporairement désactivé pour s’introduire dans l’établissement.

Selon l’Encyclopédie canadienne, un homme portant des chaussures à crampons a grimpé dans un arbre près du pavillon Michal et Renata Hornstein du musée, situé sur la rue Sherbrooke Ouest. Il a utilisé une échelle laissée sur le toit pour permettre à deux complices de le rejoindre.

Les cambrioleurs sont descendus à l’intérieur à l’aide d’une corde en nylon. Vers 1h30, ils ont croisé un gardien et ont tiré un coup de feu. Les deux autres agents ont été maîtrisés, ligotés et enfermés dans une salle.

Pendant qu’un des voleurs surveillait les gardiens, les deux autres ont rassemblé des tableaux, des bijoux et divers objets précieux.

Au moment de sortir, une alarme s’est déclenchée. Les voleurs se sont enfuis à pied, emportant avec eux 18 tableaux et 39 petits objets.

Ce vol spectaculaire constitue à ce jour le plus important vol d’œuvres d’art de l’histoire canadienne et demeure non résolu.

La valeur du vol était estimée à environ deux millions de dollars à l’époque et à 20 millions de dollars en 1992.

Le lendemain matin, le personnel du musée a découvert l’ampleur des dégâts: des cadres vides, des vitrines fracturées et des salles entières dépouillées. Parmi les œuvres volées figuraient un tableau attribué à Rembrandt et des toiles de Delacroix, Gainsborough, Corot et Jan Brueghel l’Ancien.

Malgré les efforts des autorités, aucune arrestation n’a été effectuée et la majorité des œuvres n’ont jamais été retrouvées.

–Avec les informations de l’Encyclopédie canadienne et l’AFP