Elle a vécu à Montréal: tout ce qu'il faut savoir sur Kamala Harris, qui pourrait succéder à Joe Biden


Jean-Philippe Guilbault
Celle qui devrait, selon les experts, succéder à Joe Biden comme candidate à la présidentielle américaine face à Donald Trump s’est surtout fait connaître du grand public comme vice-présidente du premier.
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Première VP afro-américaine
Dans ses fonctions actuelles, Mme Harris, âgée de 59 ans, aura été la première femme et première Afro-Américaine vice-présidente des États-Unis.
- Écoutez John Parisella, conseiller spécial pour la firme National et ancien délégué du Québec à New-York sur QUB :
Des études à Montréal
Originaire d’Oakland, Kamala Harris a un certain attachement au Canada, puisqu’elle a passé quelques années de son adolescence à Montréal, où elle a obtenu son diplôme de l’école secondaire de Westmount. Sa mère travaillait alors à la Faculté de médecine de l'Université McGill.
Ex-procureure générale de la Californie
Avocate de formation, Mme Harris a été procureure générale de la Californie entre 2011 et 2017. Ses critiques lui reprochent d'ailleurs encore aujourd'hui ses positions «trop dures» lorsqu’elle occupait ce poste.
Elle a par la suite été élue sénatrice de l’État en 2016, succédant à la démocrate Barbara Boxer.
Droits LGBTQ et assurance maladie
Comme sénatrice, Mme Harris a milité pour un contrôle plus serré des armes à feu, pour une reconnaissance des droits des communautés LGBTQ et pour un élargissement de l’assurance maladie aux États-Unis.
Elle a occupé ce poste jusqu’en 2020 avant de gagner la vice-présidence lors de l’élection de Joe Biden.
Droit à l'avortement
À titre de vice-présidente, Kamala Harris a vivement défendu le droit pour les Américaines de se faire avorter, particulièrement dans la foulée de l’invalidation de l’arrêt Roe contre Wade par la Cour suprême en 2022.
Critiquée comme vice-présidente
Des critiques remettent en question son efficacité à titre de vice-présidente, notamment lorsqu’elle a dû publiquement défendre l’administration de Joe Biden.
Son bilan à titre de vice-présidente a également été marqué par de nombreuses démissions au sein de son équipe. Ses défenseurs font plutôt valoir que les missions qui lui ont été confiées – notamment la question de l’immigration clandestine – nécessiteraient des décennies à régler.