Voici pourquoi Ryan O’Reilly n’est pas resté à Toronto
Agence QMI
L’attaquant Ryan O’Reilly a tenu à mettre les choses au clair : il n’a pas quitté Toronto en raison de la pression qui vient avec le fait de porter les couleurs des Maple Leafs.
C’est ce que plusieurs ont avancé cet été, quand le vétéran de 32 ans a paraphé un contrat de quatre ans, d’une valeur de 18 millions $, avec les Predators de Nashville. En juillet, le directeur général des Leafs, Brad Treliving, avait déclaré que «quand vous venez de cette région, il y a beaucoup de choses à faire».
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O’Reilly est natif de Clinton, une municipalité située à quelques heures de la Ville Reine. En février, les Maple Leafs ont fait son acquisition des Blues de St. Louis. Il a amassé 11 points en 13 parties de saison régulière et neuf points en 11 matchs éliminatoires avec le club de son enfance.
«On peut dire que tout est amplifié, a dit le hockeyeur, dont les propos ont été rapportés par le réseau Sportsnet. Je ne le fais pas souvent, mais c’était une bonne chose de ne pas beaucoup allumer la télévision ni la radio quand je jouais là-bas. Il y a tellement [de médias] qui en parlent. Absolument tout est couvert. [...] C’est plus qu’un simple jeu là-bas.»
Trop de choses attrayantes
Qu’à cela ne tienne, O’Reilly insiste sur le fait que ce n’est pas la raison l'ayant incité à cesser son expérience à Toronto. Il a plutôt dit qu’il y avait trop d’éléments qui l’attiraient à Nashville. Le joueur de centre a notamment cité la vision du DG Barry Trotz, la présence de l’entraîneur-chef Andrew Brunette, le groupe de leaders déjà en place et le retour de son frère Cal dans l’organisation.
«Il y a tellement de choses attrayantes ici, a affirmé O'Reilly. Nous avons ici quelque chose qui fait que si nous effectuons les choses de la bonne manière, nous serons très compétitifs.»
«Ce fut définitivement un privilège de jouer pour une organisation comme celle-là, a-t-il ajouté à propos de son séjour avec les Leafs. Si ça avait fini par marcher, j'aurais été heureux là-bas, mais je pense juste que c'était la décision que je voulais prendre. Ma famille pensait que c'était mieux. Nous verrons si j’ai fait le bon choix. On ne sait jamais, mais jusqu’à présent, j’apprécie.»