Voici pourquoi Noah Dobson est devenu l’un des meilleurs défenseurs de la LNH
Agence QMI
Connu des amateurs de hockey de la Belle Province en raison de ses années dans le circuit junior québécois, Noah Dobson a fait son chemin dans la Ligue nationale sans trop faire de bruit, ce qui ne l’a pas empêché de progresser au point de constituer un pilier à la ligne bleue des Islanders de New York.
Si l’équipe de Long Island obtient du succès avec une fiche de 14-8-8 cette saison, c’est notamment grâce aux prouesses de l’ancien des Huskies de Rouyn-Noranda et du Titan d’Acadie-Bathurst. Avec 32 points en 30 matchs et un différentiel de +17, il connaît jusqu’à maintenant sa meilleure campagne en carrière. Il n’aura donc aucune difficulté à surpasser son sommet personnel établi en 2021-2022 quand il a récolté 51 points.
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Questionné par le site NHL.com sur sa clé du succès, le défenseur a rendu hommage à l’un de ses prédécesseurs qui l’a accueilli chez lui à ses débuts en 2019-2020, dans une année marquée par l’apparition de la pandémie. Arrière qui a joué deux ans avec les Islanders avant de se retirer en 2018, Dennis Seidenberg a montré à son jeune protégé de l’époque comment gagner. Le duo a donc visionné chaque match du parcours éliminatoire de 2011 des Bruins de Boston, équipe championne de la Coupe Stanley au sein de laquelle évoluait le mentor de Dobson.
Et quelques années plus tard, il a côtoyé dans le vestiaire new-yorkais d’autres acteurs de cette conquête des Oursons, notamment leur ex-capitaine Zdeno Chara. Les leçons reçues de la part de défenseurs d’expérience n’ont pas de prix à ses yeux.
«Étant à ce moment un jeune qui s’est retrouvé entouré de ces gens, je fus très chanceux, a-t-il estimé au site de la ligue. J’ai réellement pu en savoir davantage de chaque gars. Avec leur personnalité et leur manière de jouer, ils étaient tous différents. Je suis reconnaissant d’avoir avoir été soutenu par plusieurs excellents arrières qui m’ont permis d’apprendre d’eux.»
Élément indispensable
Jouant en moyenne plus de 25 minutes par soir, le patineur de 23 ans constitue une pièce fondamentale du plan de son entraîneur-chef Lane Lambert. S’il subit une blessure, les Islanders risquent de trouver le temps long.
«Il a certainement grandi, a évalué le directeur général du club, Lou Lamoriello. Il a été privilégié de suivre un processus d’apprentissage en tant que jeune joueur. Il a eu quelques modèles très pertinents à suivre qui l’ont aidé au moment voulu. Toutefois, il est toujours en mode croissance. Il s’améliore et c’est ce que vous souhaitez voir d’un athlète de son âge.»
Aux dires de Lambert, qui utilise Dobson en compagnie d’Adam Pelech au sein d’une première paire défensive, le 12e choix au repêchage 2018 a également le physique nécessaire pour se distinguer.
«Je pense qu’il devient plus gros et plus fort. Cela l’aide à remporter ses batailles à un contre un. Maintenant, il s’agit de déterminer ce qu’il peut assumer davantage en termes de responsabilités», a-t-il affirmé.