Voici pourquoi la perquisition du domicile de l’ex-haut conseiller de Trump pourrait être «une vengeance politique»

La perquisition vendredi du domicile de John Bolton, ex-conseiller de Donald Trump à la Ssécurité nationale, «ressemble à une forme de règlement de comptes», selon l’analyste politique Stéphan Bureau.

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«Ça pourrait ressembler à une vengeance politique, parce que Donald Trump l’a dans le collimateur et l’a dénoncé à plusieurs reprises», a indiqué M. Bureau à l’antenne du TVA Nouvelles, vendredi.

À la suite de son limogeage en 2019, M. Bolton est devenu un virulent opposant du président américain. Celui-ci a déclaré en 2020 que son ancien conseiller devrait «être en prison» pour un livre publié sur son passage à la Maison-Blanche entre 2018 et 2019.

Le président américain avait également fait part de sa volonté d’enquêter et de poursuivre ses «ennemis de l’intérieur» lors de sa dernière campagne présidentielle.

La maison de M. Bolton en banlieue de Washington a été fouillée de fond en comble vendredi par des agents du FBI pour déterminer s’il avait partagé des documents confidentiels ou s’il en possédait illégalement.

Selon M. Bureau, le chef du FBI, Kash Patel, fait «déborder le vase des soupçons» derrière les motivations de cette perquisition, lui qui «prétend depuis longtemps que l’ancien conseiller de Donald Trump est un personnage qui appartient à “l’État profond”».

Le directeur de la police fédérale a déclaré dans X que «PERSONNE n’est au-dessus de la loi» après la perquisition de la résidence de M. Bolton, sans préciser à quoi il faisait référence.

«Oui, ça ressemble à une forme de règlement de comptes, mais on ne le sait pas, et si on a trouvé des documents confidentiels chez l’ex-haut placé à la Sécurité nationale, c’est évidemment passible de lourdes peines», nuance l’analyste politique.

Voyez l’entrevue complète ci-dessus.