Voici pourquoi la grève à la STM est interrompue pendant le Grand Prix, mais pas quand on travaille


Andrea Lubeck
La grève des employés d’entretien de la Société de transport de Montréal (STM) va perturber le service du métro et des autobus pendant neuf jours... sauf durant les trois jours du Grand Prix du Canada. Pourquoi une exception est-elle faite pour cet événement, mais pas pour les Francos ou les travailleurs?
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Les 13, 14 et 15 juin, le service régulier de fin de semaine du métro et des autobus sera maintenu et il n’y aura aucune interruption.
Cette exception est la source de critiques de la part des usagers qui subissent les impacts de la grève.
Le jugement du Tribunal administratif du travail, qui réitère que le transport en commun est un service essentiel, indique que des «dispositions particulières» sont nécessaires «afin de tenir compte de l’achalandage accru causé par le Grand Prix du Canada».

Il faut savoir que quelque 300 000 personnes se rendront sur l’île Sainte-Hélène pour assister aux différentes épreuves de la Formule 1 durant les trois jours de l’événement.
Selon la directrice générale de la STM, Marie-Claude Léonard, 97% de ces visiteurs se rendent sur le site du Grand Prix en transport en commun.
Comme le parc Jean-Drapeau se trouve sur une île, le service est donc «crucial» pour la sécurité, même en dehors des heures de pointe au cas où il faut l’évacuer, a-t-elle indiqué en conférence de presse.