Voici pourquoi des taxis robots sont incendiés par des manifestants à Los Angeles

Andrea Lubeck
Des voitures sans conducteur du service de taxis robots Waymo ont été incendiées à Los Angeles par des manifestants contre la police fédérale de l’immigration (ICE), cette fin de semaine. Pourquoi les manifestants les ciblent-ils ces voitures spécifiquement?
• À lire aussi: EN IMAGES | Affrontements à Los Angeles: le centre-ville bouclé, Trump demande l’envoi des troupes
Dimanche, des images de voitures Waymo en flammes et peinturées de messages anti-Trump et anti-ICE ont fait le tour des réseaux sociaux.

En réaction, Waymo — une compagnie qui appartient à Alphabet, la maison-mère de Google — a suspendu temporairement le service dans le centre-ville de Los Angeles.
L’entreprise a également indiqué à des médias américains que son service est maintenu dans d’autres secteurs de la ville où il n’y a pas de manifestations et qu’elle collabore avec le service de police de Los Angeles (LAPD).
Utilisées par la police
Les raisons pour lesquelles ces voitures spécifiquement sont ciblées ne sont pas explicites.
Ça pourrait cependant être parce que le LAPD utilise les images enregistrées par les caméras dans ses enquêtes, tel que l’a rapporté en avril dernier le média spécialisé en techno 404 media.
Le service de police avait alors utilisé des images d’une voiture Waymo pour retrouver un conducteur fautif qui avait heurté un piéton.

On ne sait pas non plus pourquoi les Waymos se sont retrouvées sur les lieux des manifestations.
Ça pourrait être parce que des manifestants les ont utilisées pour s’y rendre ou encore que des manifestants en ont commandé pour les attirer près des endroits chauds de la ville. Des voitures Waymos en transit pourraient aussi s'être retrouvées là par hasard, selon 404 media.
La Garde nationale déployée
Le président Donald Trump a déployé dimanche quelque 2000 militaires de la Garde nationale après trois jours de manifestations majoritairement pacifiques à Los Angeles.

Vendredi, plusieurs habitants de Los Angeles ont tenté de bloquer des raids dans certains secteurs de la ville, qui compte une importante population hispanique. Samedi, 118 personnes avaient été arrêtées par la police fédérale de l’immigration.
— Avec des informations de USA Today, 404 media, l’AFP