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L'article provient de Le Journal de Québec
Culture

Pour vos oreilles: voici nos critiques musicales de la semaine

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Yves Leclerc, Sarah-Émilie Nault et Cédric Bélanger

2022-02-25T04:12:46Z
2022-02-25T04:32:20Z
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Chaque semaine, nos journalistes vous donnent leur avis sur trois nouveautés musicales récemment débarquées sur QUB musique. À découvrir...

Dose de glam 

Les références à la musique populaire française des années 1980 demeurent impossibles à ignorer (allez écouter l’extrait Dans Un fou rire, c’est flagrant), mais Fishbach ajoute une dose de glam qui lui va à ravir sur son second album, cinq ans après l’envol prometteur d’À ta merci. Elle se réclame de l’hyperpop, un mouvement qui décloisonne et exacerbe les genres. Il est vrai qu’en passant de la pop flamboyante de Masque d’or aux sons de guitares rappelant les groupes rock aux longues tignasses des pièces Tu es en vie et La foudre, l’artiste française réalise quelques grands écarts, heureusement fort bien maîtrisés. (Cédric Bélanger)

Avec les yeux ★★★★☆

►Un album de Fishback

Cinématographie musicale 

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Le Quatuor esca propose une aventure musicale fort intéressante avec l’œuvre Fragments du compositeur québécois François Vallières. Cette pièce de 20 minutes, qui se déploie en quatre mouvements, est une œuvre contemporaine, accessible et parfaitement interprétée par Amélie Lamontagne (premier violon), Edith Fitzgerald (second violon), Sarah Martineau (alto) et Camille Paquette-Roy (violoncelle). Fragments se déploie tel un voyage et à travers de belles sonorités de cordes et une belle cinématographie musicale. Les segments musicaux Variations, Scherzo, Igie et Variations II sont aussi la trame sonore de mini-films que l’on peut voir sur la chaîne YouTube du Quatuor esca. (Yves Leclerc)

Fragments ★★★★☆

►Un album du Quatuor esca

Faux country éclectique 

Éclectique, mi-comique, mi-dramatique, partant dans tous les sens et priant à la fois l’auditeur de dénicher les messages qui lui convient dans les paroles de ses 15 pièces, l’album Cowboy Tears d’Olivier Tree surprend. Pas particulièrement par son originalité (on peut trouver un équivalent populaire à la majorité des pièces de cet album et il semble que ce soit le but de l’exercice), mais parce qu’il est complètement différent du premier opus proposé en 2020 par l’excentrique artiste californien qui avait juré ne plus jamais refaire d’album. Enregistré en pleine pandémie sur le ranch des grands-parents, Cowboy Tears est qualifié d’album de musique « émo-country » par son créateur qui mise à nouveau sur l’absurde pour séduire. (Sarah-Émilie Nault)

Cowboy Tears ★★★☆☆

►Un album d’Olivier Tree

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