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Culture

Voici les personnalités publiques que MC Gilles recevra à sa nouvelle émission

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Steve Martin

2025-05-24T10:00:00Z
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Il ne faut pas toujours chercher bien loin pour trouver des concepts originaux qui donnent un autre élan à un genre télé, comme celui des émissions de rencontres et d’entrevues. À preuve, la nouveauté pilotée par MC Gilles, constituée de huit épisodes filmés... dans la Grande Roue de Montréal.

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On fait beaucoup de blagues là-dessus, mais j’aimais vraiment l’idée, explique Dave-Éric Ouellet, l’alter ego de MC Gilles qui, durant la haute saison télévisuelle, partage son temps entre Infoman et le plateau de Tout le monde en parle. Ça me rappelle le concept d’une émission comme celle que Josélito Michaud animait dans un train. L’aspect du huis clos est intéressant. Il y a des caméras robotisées; l’équipe technique est en dehors de la boîte. L’invité et moi, on est vraiment face à face.»

Selon l’intervieweur, le contexte inhabituel permet de mettre en évidence des facettes de ses invités que nous ne sommes pas habitués de voir à l’écran. «Psychologiquement, ç’a un impact. Je ne voulais pas que ce soit une émission de vedettes qui parlent de choses de vedettes. Quand nous avons enregistré l’entrevue avec Marilou, par exemple, elle m’a dit qu’on ne l’invitait jamais à ce type d’émission, parce qu’elle est d’abord considérée comme une femme d’affaires à qui on ne parle que de sa cuisine. Un contexte comme celui de la Grande Roue permet d’avoir une plus grande intimité et un type différent de conversation.»

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À 60 mètres du sol

Au-delà de l’espace restreint que partagent l’intervieweur et son invité, l’altitude (la roue s’élevant à plus de 60 mètres du sol) aurait également un impact sur l’état d’esprit dans lequel se trouvent les visiteurs au moment de la conversation. «Scientifiquement, certains psychologues affirment que voir l’horizon, c’est bon pour la santé. C’est peut-être pour ça qu’on se sent souvent mieux à la campagne qu’en ville. Et puis, voir un coucher de soleil de temps en temps, ça n’est pas désagréable. Encore une fois, c’est quelque chose qui a un impact sur les propos qu’on échange.»

Il aura fallu une certaine patience pour que l’émission prenne son envol, puisque l’épisode pilote avait été filmé avant le déclenchement de la grande épidémie qui nous a frappés au début de la décennie.

«Ça m’a aussi permis de rencontrer des personnes que je ne connaissais pas d’emblée, ajoute Dave-Éric. Jusqu’à maintenant, tous les gens qu’on a invités ont accepté de venir. Les entrevues, c’est quelque chose que j’ai été amené à faire un peu par accident. Dans Infoman, je rencontre des gens de tous les horizons, mais dans un contexte différent. Cette fois, c’est vraiment l’être humain que j’ai devant moi, ce qui rend l’expérience infiniment plus intéressante.»

L’animateur nous assure en outre que les rencontres ne seront pas, comme c’est parfois le cas des émissions estivales, des «shows de plogues» où les artistes se déplacent pour faire la promotion de leurs projets.

Influenceurs malgré eux

En outre, le thème de l’influence, comme l’indique le titre de la production, sera un fil conducteur tout au long de la saison, au gré des invités. «Souvent, les gens nous disent: “Je ne pense pas avoir d’influence”, mais en discutant, ils s’aperçoivent que c’est le cas. Je pense notamment à Charles Lafortune, un producteur impliqué dans la survie du monde des médias. Il a dénoncé la décision de Walmart d’éliminer son programme sur la diversité qui permet à de jeunes autistes d’avoir du travail. Il a fait reculer l’entreprise, ça n’est pas rien. Je lui ai dit: “Ils ont parlé de toi à Toronto, à New York!” Et quand Marilou ou Mariana Mazza font une proposition, elles ont plus de poids que la majorité des gens.»

Le principal intéressé nous promet par ailleurs que la palette d’invités sera on ne peut plus variée au cours de cette première saison, durant laquelle il s’entretiendra notamment avec Marie-Maude Denis, Jean-Luc Brassard, Michel Jean, Catherine Fournier et Marthe Laverdière. «Disons qu’on a un très large éventail!»

En effet. Espérons que quelqu’un aura pensé leur fournir l’incontournable barbe à papa, sans laquelle un tour de manège ne serait pas tout à fait complet...

Gensses d'influence, jeudi, 19 h 30 sur Radio-Canada.

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