Voici les conseils d’une doctorante afin d’éviter un deuxième fiasco SAAQclic

Le Québec devrait se doter d’une organisation dédiée à la transition numérique durable afin d’éviter un deuxième fiasco SAAQclic, avance la doctorante en sciences appliquées à l’UQAC Stéfanie Vallée.

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Cette dernière fait partie d’une équipe qui a déposé un rapport de 130 pages à la commission Gallant, qui inclut des recommandations afin d’éviter une autre situation similaire.

«La donnée, ça va devenir, sincèrement, notre bien identitaire le plus important», avance Mme Vallée au micro de Mario Dumont, à QUB radio et télé, diffusé au 99,5 FM Montréal.

C’est pour cette raison que l’équipe derrière de rapport propose comme première recommandation de créer un «Office québécois de la transformation numérique durable» qui permettrait au Québec de peaufiner ses compétences.

«Il ne faut plus que ça coûte des millions et des milliards», affirme-t-elle.

Les processus utilisés par neuf pays ayant procédé à une transition numérique ont été étudiés afin d’en arriver à cette recommandation.

La doctorante spécialisée dans la mesure de la transformation numérique pour les organisations précise qu’«ils se sont tous dotés d’une organisation ou mandaté une organisation responsable, ils ont même déployé des unités».

Stéphanie Vallée estime que le Québec n’a pas suivi les recommandations émises par la communauté internationale, dont l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), au sujet des transitions numériques.

«Mon premier constat, ç’a été de dire: oups, on a vraiment un problème au chapitre de la mesure de l’avancement de la transformation numérique», révèle-t-elle au sujet de l’absence de mesures de progression automatisée chez SAAQclic.

Elle soulève aussi le fait qu’aucun système de reddition de comptes automatisés n’était établi, ce qui «occasionne évidemment des risques d’erreurs, des risques de doublons, des risques aussi de falsification».

Voyez l’entrevue complète dans la vidéo ci-dessus.