Voici le montant mirobolant que certains débourseront pour aller voir Lionel Messi vendredi
Le prix des billets sur les sites de revente s'envole


Dave Lévesque
Lionel Messi est à peine arrivé à Miami qu’il cause une ruée vers les guichets avec des billets pouvant atteindre plus de 150 000$.
Les partisans qui souhaitent voir son premier match, qui sera vraisemblablement contre le club mexicain Cruz Azul vendredi, vont devoir hypothéquer leur maison.
Évidemment, le DRV PNK Stadium affiche complet, mais il y a les sites de revente pour ceux qui tiennent à tout prix à vivre cet événement unique.
Mais on vous le dit, ils devront casser leur cochon même s’il semble encore possible de réaliser de bonnes affaires.

Des prix de fou
En faisant la tournée des différents sites, on se rend compte que l’offre est abondante, mais surtout variée.
Ainsi, sur StubHub, les billets les moins chers sont offerts à 345$ alors que les plus chers atteignent 20 168$. Dans le cas de vivdseats.com, le plancher se situe à 343$ alors qu’on défonce le plafond à 71 085$ pour le billet le plus cher. Finalement, chez SeatGeek, ça commence à 485$ pour aller jusqu’à 95 578$.
Transportons-nous à mardi prochain, alors que l’Inter et Messi recevront Atlanta United FC dans le cadre d’un match de la Leagues Cup.
Chez StubHub, l’offre s’amorce à 198$ et plafonne à 16 225$. Du côté de vivdseats.com, ça commence à 193$, mais ça va jusqu’à 145 534$ pour le billet le plus cher. Dans le cas de SeatGeek, on commence à 238$, mais le prix le plus élevé grimpe à 150 363$.
Morale de cette histoire, vaut mieux bien magasiner les billets sur le marché de la revente avant de donner son numéro de carte de crédit.
Et pour ceux qui veulent payer moins cher, le maire de Miami, le républicain Francis Suarez, a lancé un tirage à 1$ pour une paire de billets, tout ça dans le but de mousser sa future campagne présidentielle.
Impact à Miami
Au-delà des considérations financières, l’impact de l’arrivée de Messi dans le sud de la Floride est palpable.
Déjà, la semaine dernière, on l’a aperçu en train de faire son épicerie avec sa petite famille dans un Publix, un marché d’une chaîne très présente en Floride. Si c’était un coup de pub, c’était bien joué de la part de l’Inter Miami.
Avec une forte présence latino-américaine, la région de Miami adore le soccer et l’arrivée de La Pulga va donner une forte impulsion à l’Inter qui a du mal à se démarquer depuis son entrée en MLS, en 2020.
On a vu apparaître des murales à l’image du célèbre attaquant argentin qui jouit d’une popularité sans bornes dans le monde, et la Floride n’y échappe pas. On ne s’étonne pas que le DRV PNK ait été rempli au bouchon pour la présentation de la star, dimanche soir. Il y avait 20 000 personnes malgré de violents orages qui ont retardé l’événement.

Renouveau
Sur le plan sportif, le marché de Miami a quelque chose de complexe, notamment en raison du fait que beaucoup de gens qui y sont établis viennent d’ailleurs.
Les Dolphins de la NFL vont bien, les Panthers ont connu de nombreuses années difficiles dans la LNH, et une présence dans la dernière finale de la Coupe Stanley ne garantit pas que les choses vont s’améliorer et au baseball, les Marlins ont vécu deux saisons avec une moyenne de 10 000 spectateurs par match juste avant la pandémie.
Dans le cas du Heat, de la NBA, il a fallu que LeBron James débarque à South Beach en 2010 pour que le club se redonne des airs attirants.
Mais il y a quelque chose de particulier qui unit le soccer à Miami. Depuis de nombreuses années, les joueurs latino-américains et européens sont nombreux à s’acheter une propriété dans la région pour y passer la saison morte parce qu’ils peuvent y jouir d’un relatif anonymat.
Changement
Parions que ça va changer puisque la mutation a déjà commencé à s’opérer.
En effet, dans une ville où les paparazzis n’ont pas l’habitude de trop déranger les vedettes, Messi a été pourchassé jusqu’à maintenant.
Sa présence dans la région n’est pas anodine puisque c’est là que l’on retrouve la plus importante communauté argentine des États-Unis, et c’est aussi là que l’équipe nationale d’Argentine envisage de construire un centre d’entraînement de 10M$US (13,2M$CA). Et ça, pour l’Inter Miami, c’est un coup de circuit.
Parce qu’en Argentine, il y a Lionel Messi et le Pape François. Dans cet ordre. Et jusqu’à nouvel ordre, Messi est le Saint-Père du soccer nord-américain.
