Voici deux conseils pour éviter les noyades

Samuel Roberge
Déjà 36 personnes ont perdu la vie dans les plans d’eau du Québec, laissant entrevoir une année 2025 inquiétante en matière de noyades. Voici donc deux conseils pour éviter de se retrouver en eaux troubles.
Porter une veste de sauvetage
Le conseil peut sembler banal, mais il pourrait sauver votre vie. Même si certains sont déjà sensibilisés et portent la veste de sauvetage lorsqu’ils vont sur l’eau à bord d’une embarcation, que ce soit un bateau à moteur ou un kayak, les rivières et le fleuve sont si imprévisibles qu’il est fortement recommandé de porter une veste de sauvetage lorsqu’on veut aller s’y baigner.
«Il faut la mettre parce que les gens, même s’ils n’ont pas l’intention de se retrouver dans l’eau, je sais que c’est ça qui va faire la différence, indique Raynald Hawkins, directeur général de la Société de sauvetage du Québec. Juste ça, on viendrait de sauver dans nos chiffres 20 personnes par année, juste pour le Québec.»

Cela est davantage recommandé lorsqu’on s’aventure dans les endroits où il n’y a pas de surveillance.
«Les endroits aménagés avec des surveillances avec des sauveteurs, c’est moins de 1% de toutes ces noyades», précise M. Hawkins.
«Si vous n’allez pas à une plage aménagée avec des surveillants, bien, considérez deux éléments: je me limite dans la partie peu profonde de ladite rivière parce que je veux me rafraîchir ou bien je mets ma veste de flottaison, puis là, je peux m’aventurer, pourvu qu’il n’y ait pas de rapides», poursuit l’invité en entrevue sur les ondes de LCN, jeudi. «Ce sont de petites mesures qui pourraient venir faire la différence.»
Ne pas y aller seul
La seconde recommandation de M. Hawkins consiste à ne jamais être seul lors des baignades dans les rivières et les lacs qui ne sont pas surveillés.
«Une fois sur deux, peu importe l’âge, peu importe le genre, peu importe l’activité aquatique nautique, les gens sont seuls, affirme-t-il. Donc, personne pour déclencher le 911, personne pour tenter de sauver la personne et personne pour nous relater la vraie histoire.»
«Chez les jeunes enfants, en bas de 5 ans, on comprend que c’est plus souvent à la piscine résidentielle à l’insu des parents, explique M. Hawkins. Mais pour toutes les autres catégories d’âge, c’est parce que les gens ont pris la décision d’y aller seul.»
Voyez l’entrevue intégrale de Raynald Hawkins dans la vidéo ci-haut.