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L'article provient de Le Journal de Montréal
Télé

Voici des vedettes de téléréalité qui n’ont pas besoin de caméra pour susciter la controverse

Mama June de Here Comes Honey Boo Boo
Mama June de Here Comes Honey Boo Boo Capture d'écran
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Marie-Anne Audet

2022-10-22T00:00:00Z
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Qu’on l’aime ou pas, la téléréalité a le don de faire réagir.  

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Elle est le théâtre de querelles et de frasques rocambolesques qui enflamment les tribunes et choquent les âmes sensibles. Or, c’est parfois en dehors des lentilles des caméras que les gestes les plus controversés sont commis. 

Voici des vedettes qui ont fait des choses qui dépassaient le cadre de l’écran et qui continuent de faire couler de l'encre. 

Mama June, de Here Comes Honey Boo Boo 

Mandatory Credit: Michael Wright/WENN.com
Mandatory Credit: Michael Wright/WENN.com

En 2014, la chaîne de télé TLC a annulé l'émission controversée Here Comes Honey Boo Boo après qu'ont fait surface des révélations sur June Shannon – la matriarche de l’émission –, selon lesquelles elle fréquentait un homme qui aurait agressé des jeunes filles.

Avant même cette sortie, cette téléréalité provoquait déjà le malaise du public. On y mettait en scène la jeune Alana dans des concours de beauté pour fillettes. Plusieurs personnes remettaient en question le sujet de cette téléréalité, soulignant le fait qu’elle plaçait des enfants dans des contextes toxiques. Or, la personnalité colorée d’Alana et celle de sa mère que l’on surnommait «Mama June» avaient de quoi divertir le public. 

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Après les révélations, Mama June a tenté de faire plusieurs retours à la télévision. Mama June: Road to Redemption et Mama June: From Not to Hot ont été diffusées sur la chaîne WE tv.  

Josh Duggar, de 19 Kids and Counting 

AFP
AFP

La téléréalité 19 Kids and Counting montrait le quotidien de la famille fondamentaliste Duggar et de ses 19 enfants. Josh Duggar, l’aîné de la famille, y était dépeint comme un fils parfait et un frère dévoué.  

Or, la famille Duggar cachait un côté sombre qui n’a pas été mis en lumière par les caméras. 

La descente aux enfers de Josh Duggar a débuté en 2015 lorsqu'il y a eu dans les médias des fuites de documents judiciaires datant de 2006. On y apprenait qu’il avait agressé sexuellement cinq jeunes filles entre 2002 et 2003. Quatre d’entre elles étaient des membres de sa famille. 

Mark Wilkins/WENN.com
Mark Wilkins/WENN.com

La même année, deux comptes associés à Josh Duggar ont été trouvés par des pirates sur AshleyMadison.com, un site de rencontres qui permet aux personnes mariées de tromper leur partenaire. Josh Duggar aurait payé 986,76$ US pour ses abonnements.  

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Les controverses ont fini par faire couler le «Golden Boy» des Duggar lorsqu’il a été arrêté pour possession de pornographie juvénile en avril 2021. Il a été condamné à 12 ans de prison en mai 2022.   

Nikki Grahame, de Big Brother 

Lia Toby/WENN.com
Lia Toby/WENN.com

L’annonce du décès tragique le 9 avril 2021 de la vedette britannique Nikki Grahame, décédée à 38 ans des suites de l’anorexie, a eu l’effet d’un coup de tonnerre chez les fans des éditions canadiennes et britanniques de Big Brother.  

On a pu la voir en 2006 et en 2010 à l’édition britannique de l’émission. On l’a aussi vue en 2016 dans la version canadienne de Big Brother. Son passage a été si marquant qu’elle a même lancé sa propre téléréalité, Princess Nikki

Grahame a aussi été très transparente sur ses problèmes avec la nourriture dans ses deux autobiographies Dying To Be Thin et Fragile. On y apprend qu’elle souffre de troubles alimentaires depuis l’enfance. Elle a même avoué avoir fait une tentative de suicide à l’âge de 12 ans.  

Or, la pandémie et le confinement ont entraîné une rechute. La mère de Nikki Grahame a confié en entrevue à l’émission The Morning que sa fille devait s’entraîner immédiatement après ses repas.  

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«J’ai voulu la convaincre de revenir à la maison, mais elle me répondait qu’elle avait besoin d’être chez elle», a-t-elle expliqué. 

Quelques jours avant sa mort, Nikki Grahame a été hospitalisée dans une institution privée pour soigner son anorexie. Ses amis avaient réussi à amasser 65 500 livres sterling pour lui offrir son traitement. Elle avait un IMC de dix.  

Luka Rocco Magnotta aux auditions de Coverguy 

PHOTO COURTOISIE
PHOTO COURTOISIE

Tout le monde connaît Luka Rocco Magnotta, le dépeceur de Montréal qui s’est filmé en train de tuer et de démembrer un étudiant chinois. Lors de sa cavale en 2012, un vieil enregistrement datant de 2007 est revenu dans l’œil du public. 

Le tueur avait tenté de participer à l’émission Coverguy, une téléréalité diffusée sur la chaîne canadienne OutTV, qui se concentre sur les contenus pour la communauté LGBTQ+.  

Coverguy cherchait l’homme parfait pour vendre des sous-vêtements. Trente mannequins compétitionnaient pour gagner 1000$, un abonnement d’un an au gym, une séance photo et la chance de faire la une d’abOUT, un magazine qui s’adressait à la communauté LGBTQ+. 

Luka Rocco Magnotta était persuadé qu’il avait ce qu’il fallait pour sortir du lot. 

«Les gens me disent tout le temps que ma beauté est dévastatrice», avait-il dit aux juges, à l’époque, en enlevant son chandail. Or, son apparence n’avait pas impressionné l’équipe de l’émission. Il n’a jamais pu participer à l’aventure. 

Magnotta purge actuellement une peine de prison à vie au pénitencier de Port-Cartier, un établissement à sécurité maximale. 

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