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L'article provient de TVA Nouvelles
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Voici cinq choses à savoir sur la 112e édition du Tour de France

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2025-07-04T16:45:09Z
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Une 23e équipe, les champions français à l'honneur, Montmartre, le troisième départ de Lille, la fin des bonus: cinq choses à savoir sur la 112e édition du Tour de France qui s'élance samedi de Lille: 

Le troisième départ de Lille

C'est la cinquième fois que le Tour prend son départ dans le Nord, terre de cyclisme et berceau de la mythique course Paris-Roubaix, et la troisième fois qu'il s'élance de la capitale des Flandres. Roubaix en 1969 et Dunkerque en 2001 avaient été les deux autres villes départ du Nord.

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Pendant quatre jours, le peloton sillonnera les Hauts-de-France, avec des départs à Lille, Lauwin-Planque, Valenciennes et Amiens, avant que la caravane ne prenne la direction de la Normandie. Le Tour n'était pas parti de France depuis 2021 (Brest). Il partira de Barcelone en 2026 et d'Edimbourg en 2027.

Les champions français à l'honneur

Cinq ans après l'édition 2020 marquée par la COVID-19 et la première victoire de Tadej Pogacar, la Grande Boucle se déroulera à 100% sur le territoire français. L'occasion, selon le patron du Tour Christian Prudhomme, d'un «retour aux racines» avec les hommages prévus tout au long du parcours aux champions français, de Jean Stablinski, à Jean Robic, en passant par Jacques Anquetil, Laurent Fignon, Louison Bobet et Bernard Thévenet, cinquante ans après sa première victoire à Paris. 

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«Tous les coureurs français qui ont gagné plus d'une fois le Tour de France seront honorés à un moment ou à un autre», souligne Christian Prudhomme. Y compris évidemment Bernard Hinault, le dernier vainqueur français en 1985, alors que le Tour va passer par sa ville natale d'Yffiniac lors de la 7e étape.

Une incursion inédite sur la butte Montmartre

Un an après l'effervescence de la course en ligne des Jeux olympiques, le Tour de France va s'aventurer pour la première fois sur la butte Montmartre lors de la dernière étape le 27 juillet. Au lieu des huit tours traditionnels sur les Champs-Élysées, les coureurs vont en effectuer seulement trois, avant de faire trois fois une boucle de 16,8 km passant par Montmartre. Comme pendant les JO, les danseuses du Moulin Rouge seront sur le parcours, a-t-on appris vendredi auprès des organisateurs.

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Au troisième passage au sommet de la butte, il restera six kilomètres jusqu'à la ligne finale dressée sur les Champs-Elysées, cinquante ans après la première arrivée sur «la plus belle avenue du monde». Remco Evenepoel, pourtant devenu champion olympique à Paris, Jonas Vingegaard, et Wout Van Aert ont déploré un stress inutile. «Moi personnellement je ne vois pas trop de différence, c'est juste un peu plus de stress», estime Tadej Pogacar, moins critique.

Une 23e équipe au départ

Le Tour de France, comme le Giro et la Vuelta, les deux autres grands Tours, ont obtenu le feu vert de l'Union cycliste internationale (UCI) pour inviter cette année une équipe supplémentaire, passant de 22 à 23 et donc de 176 à 184 coureurs. «Une erreur», selon Mathieu van der Poel qui estime que cela rendra la course plus dangereuse.

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Pour Christian Prudhomme, le passage à 23 doit permette aux équipes «qui ont un vrai projet de grandir» et aussi aux Italiens, Espagnols et Français «de défendre leur cyclisme national». «Le problème de sécurité, c'est le problème de la vitesse et tout le monde le sait. Ça va trop vite», a ajouté vendredi le patron du Tour en réponse aux critiques de Van der Poel et d'équipes comme Visma-Lease a bike.

La fin des bonus

Quelques règles vont changer pour les coureurs du Tour. Les prétendants au classement général, notamment, s'étaient habitués à batailler lors de sprints où des «points bonus» étaient attribués sous forme de secondes glanées. En 2023 par exemple, Pogacar et Vingegaard s'étaient affrontés sur ce terrain, pour prendre un avantage parfois plus psychologique que comptable. C'est fini, au moins provisoirement.

«On est totalement pragmatiques là-dessus et ça reviendra peut-être dès l'année prochaine», explique Christian Prudhomme. Des bonifications seront en revanche bien attribuées aux arrivées (respectivement 10, 6 et 4 secondes aux trois premiers coureurs). D'autres changements de réglementation ont été effectués, comme l'instauration d'un carton jaune qui pourra être brandi en cas de manquement aux règles de sécurité. Par ailleurs, vues les cadences de plus en plus élevées lors des étapes de montagne, le calcul des délais à partir desquels les retardataires seront disqualifiés a été légèrement rallongé.

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