Tout le monde doit faire son épicerie, et par ricochet, tout le monde doit faire face à l’inflation lorsqu’ils arrivent à la caisse. 

Le coût du panier d’épicerie a augmenté dans les diverses bannières où les Québécois font leur épicerie, mais les prix varient d’un endroit à l’autre. 

La question se pose : comment peux-ton diminuer les coûts d’un panier d’épicerie? Amélie Cléroux, journaliste à Protégez-Vous a répondu aux questions des consommateurs en entrevue avec Michel Jean au TVA Midi.  

1. Mieux choisir son épicerie 

«Le panier le moins cher se trouve chez Super C et Walmart», explique Amélie Cléroux, journaliste à Protégez-Vous. «Maxi entre toujours dans le haut du palmarès également», explique-t-elle en rappelant que ce dernier a une politique qui accepte d’égaler les prix de ses concurrents. 

2. Choisir des marques maison 

«C’est souvent ce qui est le moins cher», explique la journaliste. Règle générale, les marques maison représentent une alternative économique aux marques nationales puisque souvent, elles imitent les produits de marques nationales en termes de goût, mais sont vendues à un prix concurrentiel.

3. Prévoir les repas de la semaine en fonction des rabais

«On devrait prévoir les repas qu’on va cuisiner pendant la semaine en fonctions des rabais pour faire ses choix», dit Mme Cléroux. Par exemple, se référer aux circulaires pour faire ses choix de repas de la semaine en se basant sur la protéine la moins dispendieuse à l’épicerie peut réduire le coût de la facture de quelques dollars.

4. Comparez les prix unitaires 

«Souvent, si on regarde bien, en tout petit sur l’affiche du produit, on peut se faire une bonne idée du prix à l’autre lequel est le plus cher». Le prix peut sembler plus alléchant, mais peut être plus dispendieux à l’unité.  

5. Éviter les aliments transformés et préparé d’avance 

Mme Cléroux conseille aux consommateurs de ne rien acheter précoupé ou préparé d’avance, puisque le consommateur paie non seulement pour le produit, mais également pour l’employé qui a préparé l’aliment. «Ce n’est pas tellement plus long de le faire soi-même, et ça permet d’avoir de bonnes économies au bout du compte.»