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L'article provient de TVA Nouvelles
Monde

«Vladimir Poutine est un véritable vilain sorti d’un film de James Bond», illustre Stephen Harper

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Photo portrait de Samuel Roberge

Samuel Roberge

2025-07-30T15:26:31Z
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L’ancien premier ministre Stephen Harper a brossé un portrait peu flatteur du président russe, Vladimir Poutine, lors d’une conférence sur les relations canado-américaines à Saskatoon, lundi.

«Vladimir Poutine est un véritable vilain tout droit sorti d’un film de James Bond – vraiment», a lancé M. Harper, tout en reconnaissant avoir «intentionnellement» entretenu une «relation notoirement mauvaise» avec lui.

«Il est, à bien des égards, un individu impressionnant, a poursuivi l’ancien premier ministre conservateur. Vladimir Poutine est très intelligent, il travaille dur, il est extrêmement discipliné. Il arrivait à chaque réunion, à chaque rencontre, extraordinairement bien informé.»

Mais en plus de qualifier Poutine de «tyran expansionniste et dangereux», M. Harper a souligné son expertise en psychologie, rappelant son passé d’officier du renseignement au sein du KGB, les services secrets de l’ère soviétique.

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«J’ai vu Vladimir Poutine en action – il était très doué pour repérer les faiblesses des gens, les exploiter et leur faire croire qu’il était de leur côté alors que ce n’était pas du tout le cas», a-t-il affirmé.

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M. Harper a d’ailleurs évoqué la manière dont Vladimir Poutine a interagi avec les différents présidents américains.

• Regardez aussi ce podcast vidéo tiré de l'émission de Alexandre Dubé, diffusée sur les plateformes QUB et simultanément sur le 99.5 FM Montréal :

«Pour être juste envers le président Trump, j’ai observé Vladimir Poutine traiter avec un président américain après l’autre, essayant presque à chaque fois, dès le début, de les convaincre qu’il allait coopérer – pour qu’on réalise ensuite qu’il ne le fera jamais», a-t-il expliqué.

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M. Harper s’est notamment penché sur la situation avec le président américain actuel, qui pensait qu’en raison de sa proximité avec le président russe, il parviendrait à mettre fin au conflit en Ukraine en 24 heures. M. Trump a toutefois opéré une volte-face dans sa manière de parler publiquement de Vladimir Poutine lorsqu’il s’est rendu compte, plus de six mois après son retour à la Maison-Blanche, que ce dernier n’a aucune intention de mettre fin à sa guerre d’invasion.

«C’est important pour les États-Unis de réaliser que, indépendamment de la situation en Ukraine, Vladimir Poutine est un ennemi des États-Unis, a ajouté M. Harper. Il vit, mange, respire dans le but de démanteler la puissance américaine dans le monde.»

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