Poutine: arrêtez-le quelqu’un!
Danièle Lorain
Chez Poutine, les mots guerre et invasion sont désormais bannis, s’ils font référence à l’Ukraine.
Censure totale : contrôle du message et propagande, accès aux réseaux sociaux bloqué, correspondants étrangers rapatriés. Poutine savoure le retour du bon vieux temps du Soviet suprême.
Les peuples russe et ukrainien ne font qu’un, comme l’affirme Poutine, qui prétend que la Russie n’envahit pas l’Ukraine, mais qu’elle la restructure. Nuance conceptuelle que les Ukrainiens avalent de travers.
Rien de tel que l’armée, les tanks, les missiles et les bombes pour convaincre une population que l’on veut son bien. Les morts, les blessés, les exilés, les villes détruites, les cendres, les gravats sont accessoires.
Vladimir « téflon » n’a aucun état d’âme.
Arrêtez-le quelqu’un !
J’ai lu ce cri du cœur sur une page Facebook cette semaine.
Oubliez ça. Arrêter Poutine, c’est NIET !
La preuve que rien ne l’arrêtera ? Cette frappe chirurgicale sur la plus grosse centrale nucléaire ukrainienne.
Aucun espoir non plus qu’il finisse suicidé dans un bunker ou qu’un dissident téméraire lui mette une balle dans la tête. Poutine est un tyran stalinien version 2.0.
Le nouveau petit père du peuple mourra dans son lit, empoisonné par son propre fiel.
En attendant...
Profitons de ce dimanche, même si on le trouve un peu plate.
Il y a à peine un mois, les Ukrainiens, eux aussi, avaient le loisir de s’ennuyer le dimanche.
Pendant que nous vaquons à nos occupations quotidiennes, les Ukrainiens vivent l’enfer.
Ils prennent les armes, comptent leurs morts, ou s’entassent dans des trains pour fuir.
Le peuple russe pour sa part est réduit au silence, les soldats de Poutine aussi perdent la vie dans cette guerre aussi inutile que toutes les autres.
Si on ne peut pas grand-chose face à l’horreur, le plus bel hommage que nous puissions rendre à tous ces gens qui souffrent c’est de profiter de la vie. Pour certains, c’est devenu un luxe...
