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L'article provient de 24 heures

Voici le nouveau guide de 24 heures pour vivre avec une seule planète

Photo Agence QMI, JOEL LEMAY
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Photo portrait de Frédérique De Simone

Frédérique De Simone

2023-10-30T13:10:00Z
2023-10-30T13:21:58Z
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Pour soutenir le rythme de vie moyen des Canadiens, et être en mesure de produire ce que l’on consomme, il faudrait 3,7 planètes. Mais comment pourrait-on y parvenir avec une seule planète?

C’est la question que s’est posée Camille Dauphinais-Pelletier, avec Élizabeth Ménard, toutes les deux cheffes de section à 24 heures, en écrivant le guide Vivre avec une seule planète.

Ce premier ouvrage de la collection de 24 heures, publié aux Éditions du Journal, se déploie comme un outil pratique pour réduire son empreinte écologique au quotidien tout en aidant à mieux comprendre la crise climatique et ses enjeux. Il aborde notamment l’alimentation, le transport et la consommation, et donne des trucs pour économiser de l’argent, pour identifier les gestes bons pour la santé, les gestes faciles à appliquer et les gestes qui ont le plus d’impact.

Parce que les gestes n’ont pas tous le même poids, a prévenu Élizabeth Ménard, cheffe de la section Urgence climat. «Passer uniquement du bœuf au poulet ç’a plus d’impact que de passer du poulet au tofu ou à l’alimentation végétarienne», a-t-elle souligné en entrevue.

«Faire une épicerie en vrac c’est correct si les gens ont envie de le faire, mais ce n’est vraiment pas un prérequis pour avoir une alimentation écolo», a ajouté de son côté la cheffe de contenu Camille Dauphinais-Pelletier. «Les emballages ne représentent qu’une toute petite partie de l’empreinte au Québec et il y a beaucoup d’autres gestes qui ont énormément plus d’impact que ça», a poursuivi la journaliste.

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Une démarche de vulgarisation et de simplification

«Vivre avec une seule planète» a été écrit dans la perspective de donner du pouvoir et de l’information aux gens qui se sentent préoccupés par les changements climatiques tout en reconnaissant que changer son mode de vie peut être un processus de longue haleine.

«Et de voir le mode de vie sobre, non pas comme une série de renoncements, mais plutôt comme un allègement, qui pourrait s’avérer bénéfique à différents niveaux», a souligné Élizabeth Ménard.

«Même si on ne peut pas faire 100 % des gestes recommandés pour entrer dans le standard du «une planète», il y a plein de gestes qui sont accessibles à chaque personne. Le livre est vraiment construit pour aider chaque personne à choisir les gestes qui lui conviennent et à savoir ce qui serait nécessaire comme infrastructure pour pouvoir faire tous ces gestes-là», a secondé Camille Dauphinais-Pelletier.

En plus de ses recherches et de ses rencontres avec des experts en la matière, la journaliste s’est basée sur différentes études publiées ces dernières années sur le climat, dont Providing Decent Living with Minimum Energy: A Global Scenario, qui a été réalisée par des chercheurs du Groupe d'experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC).

D’autres ouvrages à venir

24 heures devrait faire paraître d’autres ouvrages prochainement sur des thèmes qui lui sont proches, comme le logement ou le transport. L’idée est d’aborder, avec une rigueur journalistique, les enjeux qui préoccupent les jeunes adultes, a indiqué l’éditrice Mylène Des Cheneaux à l’Agence QMI.

«Les ouvrages qui s’adressent plus spécifiquement à ce lectorat sont généralement pour un public d’initiés. Dans notre cas, nous souhaitons vulgariser pour ce public les enjeux qui les préoccupent», a-t-elle ajouté.

Le livre Vivre avec une seule planète sera lancé le 1er novembre.

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