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L'article provient de TVA Nouvelles

Visite du pape: «il ne faut pas en faire un rendez-vous manqué»

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Agence QMI

2022-07-01T17:07:43Z
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Les survivants des pensionnats autochtones auront droit à 70% des sièges disponibles lors de la visite du pape à la basilique Sainte-Anne-de-Beaupré, le 28 juillet prochain.

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La déception s’est fait sentir, vendredi, parmi les survivants des pensionnats qui ne pourront pas être dans la basilique lors de la cérémonie. Le pape est censé y présenter les excuses de l’Église.

Même si la majorité des places disponibles ont été réservées aux communautés autochtones, soit 70% des sièges intérieurs et 70% des sièges extérieurs, le chef de l’Assemblée des Premières Nations Québec-Labrador (APNQL) craint que la cérémonie soit «un rendez-vous manqué».

«Nous n’avons que quelques jours pour fournir 400 noms. Comment pouvons-nous faire ce choix alors que nous estimons le nombre de survivantes et survivants des pensionnats à quelques milliers chez les Premières Nations?», a déploré Ghislain Picard.

Pour l’APNQL, il est primordial que la réconciliation et la guérison des survivants soient au cœur de la visite du pape François. «Les excuses de l’Église sont attendues depuis longtemps, elles doivent se faire dans l’accueil et la compassion. Ces attentes plus que légitimes ne peuvent être déçues», a affirmé M. Picard.

L’Église semble être sur la même longueur d’onde que le chef de l’APNQL et souhaite prioriser la participation des communautés autochtones «dans chaque événement organisé».

Toutefois, elle ne peut oublier «les milliers de personnes qui viennent chaque année au pèlerinage annuel à la basilique».

Benoit Thibault, président de la table de coordination de la visite du pape, qualifie la situation de «tour de force logistique» puisque son équipe n’a reçu les confirmations des activités qu’il y a une semaine, leur laissant ainsi très peu de temps pour identifier les personnes accréditées.

«[Les communautés autochtones] sont le plus grand groupe représenté [lors de la cérémonie]», a toutefois affirmé M. Thibault.

Il semble également sûr que l’événement sera rassembleur et permettra aux survivants et à leurs proches d’entrer dans cette «dynamique de guérison, de réconciliation, d’espoir».

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