Publicité
L'article provient de TVA Nouvelles

Violence envers les élus: Hamad promet de «défendre» Marchand

Le candidat à la mairie estime que les propos violents et le menaces sont inacceptables

Photo Stevens LeBlanc
Partager
Photo portrait de Stéphanie  Martin

Stéphanie Martin

2025-07-10T18:44:04Z
2025-07-11T13:28:14Z
Partager

Sam Hamad promet de se porter à la défense de Bruno Marchand s’il est témoin d’insultes et de menaces, ces gestes qu’il trouve «inacceptables». 

• À lire aussi: Un individu arrêté pour menaces de mort envers le maire de Québec, Bruno Marchand

«Je vais aller défendre M. Marchand si les gens vont l’attaquer. Je suis contre ces attaques-là. C’est la faiblesse d’un être humain de faire ce qu’ils font. Je n’accepte pas ça. Je vais être son premier défenseur s’il veut», a réagi jeudi l’adversaire de M. Marchand dans la course à la mairie.

Sam Hamad réagissait aux révélations du Journal selon lesquelles le maire a porté plainte pour menaces de mort contre un individu qui s’en était pris violemment à lui sur les réseaux sociaux.

Respect

M. Hamad a plaidé pour le respect des gens qui s’engagent en politique. «Faire de la politique, ça prend du courage, du sacrifice pour la famille et au plan personnel. On va là parce qu’on a des convictions. Peu importe si on s’entend ou on ne s’entend pas.»

Il déplore que des gens se «cachent» derrière les réseaux sociaux pour insulter et menacer. «C’est inacceptable. Même attaquer les journalistes, inacceptable aussi.»

De son côté, il dit ne pas avoir eu à subir de telles menaces, mais il assure que son équipe modère ses réseaux sociaux et retire les messages inadéquats.

Publicité
Donner l'exemple

Il croit aussi que «les politiciens doivent donner l’exemple». Il n’a pas apprécié que le maire ait qualifié son service rapide par bus (SRB) de projet d’«apprenti sorcier» dessiné par «des bénévoles». «Ça donne quoi? Ça donne-tu plus de convictions pour le tramway?»

Le chef de l’opposition municipale à la Ville de Québec, Claude Villeneuve
Le chef de l’opposition municipale à la Ville de Québec, Claude Villeneuve Photo DIDIER DEBUSSCHÈRE

Le chef de l'opposition à l'hôtel de ville et candidat à la mairie, Claude Villeneuve, abonde dans le même sens. «Il faut tous qu'on se défende les uns les autres. Entre acteurs politiques, on se doit ce respect-là, de ne pas tolérer qu'il y ait des comportements, des propos violents, offensants, qui discréditent la personne plutôt que ses idées.»

Il estime que les partis ont la responsabilité de modérer les propos inacceptables sur leurs propres réseaux sociaux. «On ne peut pas simplement s'en laver les mains. Il faut traiter tous nos adversaires de la façon dont on s'attend à être traité.»

Il craint une escalade pendant la campagne électorale à venir, lui qui garde un souvenir douloureux de l'attentat du Métropolis, contre Pauline Marois, où il se trouvait aussi. «C'est un risque. Dans notre histoire, on a connu des moments électoraux plus tendus. Par exemple, les référendums. Des fois, je me demande : si on vivait ça aujourd'hui, à l'ère des réseaux sociaux, quelle ampleur ça prendrait.» Il croit que les partis doivent dire à leur sympathisants ce qui est acceptable ou non. 

Publicité
Publicité