Viol collectif présumé: encore des questions...


Benoît Rioux
LONDON – Les médias faisaient la file à l’extérieur du Palais des congrès, lundi midi, alors que les portes ouvraient à 13h, soit une heure avant le début de la conférence de presse de la police de London.
À l’intérieur, la majorité des 71 places assises ont trouvé preneurs tandis qu’on comptait près une vingtaine de caméras.
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En matinée, une première comparution, tenue de manière virtuelle par les avocats des accusés, avait lieu devant un juge de la cour de London. Plusieurs médias patientaient alors à l’extérieur du palais de justice sur l’avenue Queens. Or, les cinq joueurs de l'édition 2018 d'Équipe Canada junior n’étaient pas présents, contrairement à la Couronne.
En quête de réponses
Les réponses à de nombreuses questions, du moins celles prévues pour la police de London, allaient attendre jusqu’en après-midi.

Pourquoi une enquête avait-elle été abandonnée sans que des accusations soient portées, au début de l’année 2019, avant sa réouverture en 2022? Pourquoi est-il question des cinq joueurs de l’édition 2018 de l’équipe canadienne junior alors qu’une poursuite de la présumée victoire avait été déposée, au printemps 2022, contre Hockey Canada, la Ligue canadienne de hockey et... huit joueurs?
Bien des interrogations
Durant la conférence de presse, la réponse la plus commune, autant de la part du chef de police Thai Truong que de la sergente-détective Katherine Dann, aura été: «Encore une fois, je ne peux pas répondre à cette question et je m’en excuse.»
On a annoncé que la période de questions était terminée alors que les journalistes continuaient de faire la file derrière les deux micros disposés aux extrémités de la grande salle du Palais des congrès. M. Truong a bien voulu prendre trois questions supplémentaires, mais les médias sont demeurés sur leur appétit.