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L'article provient de Le Journal de Québec
Sports

Tour de France: la gloire pour Vingegaard

Le Belge Jasper Philipsen remporte la prestigieuse étape des Champs-Élysées

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Photo portrait de Jean-François Racine

Jean-François Racine

2022-07-24T18:43:22Z
2022-07-25T02:24:48Z
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PARIS–CHAMPS-ÉLYSÉES | Un Danois de 25 ans plutôt inconnu du grand public il y a quelques mois a remporté le Tour de France à sa deuxième participation seulement, dominant le double tenant du titre Tadej Pogacar, deuxième au classement malgré trois victoires d’étape.

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Jonas Vingegaard, de l’équipe Jumbo-Visma, est le nouveau champion de la Grande Boucle ; son sacre est incontestable, à la faveur d’un écart considérable de 3 min 34 s et de la moyenne de vitesse la plus rapide de l’histoire, qui dépasse les 42 km/h. Battu au terme des 3349 kilomètres de course, Pogacar doit se contenter du maillot blanc de meilleur jeune.

Sur les Champs-Élysées, le Danois Jonas Vingegaard (au centre) partage sa conquête du Tour de France avec Tadej Pogacar (à gauche) et Geraint Thomas (à droite).
Sur les Champs-Élysées, le Danois Jonas Vingegaard (au centre) partage sa conquête du Tour de France avec Tadej Pogacar (à gauche) et Geraint Thomas (à droite). Photo AFP

« Il ne peut plus rien se passer, j’ai vraiment gagné le Tour. C’est juste incroyable. Plus personne ne peut me l’enlever. J’ai toujours cru en moi et pensé que je pouvais battre Tadej, quelques mois avant le Tour », a affirmé le nouveau vainqueur.

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« C’est toujours un soulagement et la conclusion de trois semaines de dur travail », a lancé le Québécois Hugo Houle, 24e au classement général.

Également maillot à pois, Jonas Vingegaard devient le deuxième vainqueur danois après le mal-aimé Bjarne Riis, qui avait fait des aveux de dopage par la suite. À 38 ans, le sage Geraint Thomas a été constant et résilient pour grimper une troisième fois sur le podium final du Tour.

Comme d’habitude, les cyclistes ont consacré la première partie du trajet d’hier à une parade avec un verre de champagne à la main, pris en photo avant de s’activer un peu. 

Un sprint convoité

Le théâtre des Champs-Élysées offre par la suite, chaque année, l’un des sprints les plus convoités de l’année pour la 21e étape, toujours disputée devant une foule de près de 250 000 spectateurs. 

Parti de Paris La Défense Arena, le peloton de 135 rescapés a parcouru 115 kilomètres et huit tours du prestigieux circuit final avant de pouvoir célébrer.

Le Belge Jasper Philipsen s’est imposé une deuxième fois après Carcassonne pour boucler une 119e édition mémorable par son spectacle global. Si le Tour de France est souvent menotté par des enjeux démesurés, ce ne fut pas le cas cette année.

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Dans cet autre affrontement entre les rois du sprint, Philipsen a devancé le Néerlandais Dylan Groenewegen et le Norvégien Alexander Kristoff. Il s’agit de son deuxième succès d’étape sur les routes du Tour après sa victoire de dimanche dernier, à l’issue de la 15e étape.

« Je n’arrive pas à y croire, c’est un rêve d’enfant qui se réalise. Je suis super fier de mon équipe, c’est génial de terminer le Tour comme ça », a lancé Philipsen.

Le plus combatif

Le maillot vert Wout van Aert a lui aussi montré son immense talent et sa polyvalence sur tous les terrains. 

Comme il est bon grimpeur et puissant au contre-la-montre, on le reverra assurément tenter sa chance pour le maillot jaune un jour, puisque plusieurs autres équipes veulent embaucher une telle superstar.

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Le Belge a quand même parlé de son équipe Jumbo-Visma, qui n’a laissé que des miettes aux autres formations.

« C’est quelque chose d’énorme dont on peut être très fiers. Au total, nous avons obtenu trois maillots et gagné six étapes. Nous avons été l’équipe du Tour. J’ai préféré savourer l’arrivée avec mes copains. Cela résume mieux ce que nous avons vécu sur ce Tour », a conclu Wout van Aert.

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