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L'article provient de TVA Sports
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Vincent Desharnais: «Ça m’incite à vouloir jouer un peu plus chien»

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Photo portrait de Jonathan Bernier

Jonathan Bernier

2024-05-13T19:55:06Z
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EDMONTON | Stuart Skinner l’a carrément échappé dimanche soir dans la troisième confrontation entre les Oilers et les Canucks. Mais ce qui a grandement retenu l’attention de ce match, ce sont les doubles-échecs dont a été victime Connor McDavid à la toute fin de la rencontre.

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Que ce soit celui dans le dos, distribué par Nikita Zadorov, ou celui au menton, gracieuseté de Carson Soucy, Vincent Desharnais n’a pas du tout apprécié.

«L’an dernier, j’ai écopé de beaucoup de punitions. Je me suis promis que cette fois, je ne mettrais pas mon équipe dans le trouble. Mais eux [les Canucks], ils jouent sur la ligne. Alors, je crois que je peux également élargir cette ligne-là», a indiqué le défenseur des Oilers.

«Quand je vois nos meilleurs joueurs recevoir des doubles-échecs dans la face et dans les côtes, c’est frustrant et ça m’incite à vouloir jouer un peu plus chien», a-t-il ajouté.

Même si la réplique était impossible en raison de la fin du match, les joueurs des Canucks n’ont qu’à bien se tenir.

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«C’est pour ça que c’est une longue série. Ça devrait être une bonne game 4», a lancé le Québécois.

D’ailleurs, Soucy s’est montré repentant dans le vestiaire des visiteurs, lundi après-midi. Il a indiqué que ce geste était un incident malheureux et qu’il n’avait jamais eu l’intention de viser le capitaine des Oilers aussi haut. Ça n'a pas empêché la LNH de lui décerné un match de suspension. Zadorov, quant à lui, a écopé d'une amende de 5 000$.

Skinner s’en veut

Revenons maintenant à Skinner. Si les Oilers souhaitent vaincre les Canucks et poursuivre leur route en séries éliminatoires le plus longtemps possible, ils doivent absolument compter sur son réveil.

Depuis le début de cette confrontation face à Vancouver, la tenue de l’Albertain de 25 ans est tout simplement atroce. Il a donné 12 buts sur 58 lancers. Ce qui lui confère un taux d’efficacité risible de ,793 et une moyenne de buts alloués de 4,40.

Skinner a atteint le fond du baril, dimanche soir, en accordant quatre buts sur quinze lancers. Ce qui a incité Kris Knoblauch à le retirer du match pour le début de la troisième période.

Photo AFP
Photo AFP

Le gardien moustachu est le premier à reconnaître qu’il doit se ressaisir.

«Je me suis laissé prendre par les émotions. C’était difficile mentalement, a-t-il indiqué une douzaine d’heures après le revers. J’avais le sentiment d’abandonner mes coéquipiers. J’ai maintenant du travail à accomplir pour rebondir et je dois apprendre de mes erreurs.

«Je ne crois pas que ce soit une question de technique, a-t-il ajouté. Je dois simplement réaliser les gros arrêts au bon moment. Je ne l’ai pas fait suffisamment.»

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L’habitude de rebondir

La bonne nouvelle, c’est que Skinner n’a pas subi deux revers consécutifs depuis le mois de décembre. Même si Knoblauch n’a pas voulu confirmer l’identité de son gardien partant pour la quatrième rencontre, on peut miser quelques dollars sur le nom de Skinner.

«Chaque fois que Stu [Skinner] n’a pas joué selon ses propres attentes, il est sorti encore plus fort et nous a donné des performances incroyables, a soutenu Vincent Desharnais. Dans le deuxième match de la série contre les Kings, il a accordé certains buts qu’il n’a pas aimés. Le reste de la série, il était en feu. Il sait ce qu’il a à faire et on a confiance en lui. Il sera prêt demain soir [mardi].»

Le capitaine des Oilers était du même avis que le défenseur. D’ailleurs, il est persuadé que c’est tout le groupe qui rebondira de brillante façon. À une condition.

«On doit se défendre mieux. Je pense qu’on a fait du bon travail en évitant de passer trop de temps dans notre territoire. Mais les chances qu’ils ont eues étaient bonnes. On doit les éliminer», a indiqué Connor McDavid.

«Donner des occasions de l’enclave, ce n’est pas l’idéal, a corroboré Desharnais. En plus hier [dimanche], on a été mou en désavantage numérique. Les petits détails nous ont échappé.»

Voilà des correctifs à apporter absolument pour éviter de faire face à l’élimination, jeudi, à Vancouver.

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