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L'article provient de Le Journal de Montréal
Culture

[VIDÉO] Voyez la touchante reprise d’Ingrid St-Pierre pour la chanson «Aimons-nous», à l’occasion du 90e anniversaire d’Yvon Deschamps

Ingrid St-Pierre, sur le plateau de l'émission «Bonsoir, bonsoir!».
Ingrid St-Pierre, sur le plateau de l'émission «Bonsoir, bonsoir!». Photo Facebook Bonsoir bonsoir
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Photo portrait de Raphaël Gendron-Martin

Raphaël Gendron-Martin

2025-08-01T15:50:08Z
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Le légendaire Yvon Deschamps a fêté ses 90 ans hier, le 31 juillet. Pour souligner cet anniversaire, l’émission Bonsoir bonsoir! lui a rendu hommage à ICI Télé, notamment avec l’autrice-compositrice Ingrid St-Pierre qui a livré une magnifique reprise de la chanson de Deschamps, Aimons-nous.

• À lire aussi: «Bonne fête Yvon!»: Martin Matte, Claude Meunier, Patrick Huard, Michel Rivard, Lise Dion et une trentaine d’autres artistes rendent hommage au légendaire humoriste pour ses 90 ans

L’animateur Jean-Sébastien Girard a reçu durant l’émission l’humoriste Phil Roy qui est venu parler de la générosité d’Yvon avec différents organismes. «Sa générosité est comme un ouragan: il emporte tout le monde avec lui» a dit Phil.

Plus tard, avant la prestation d’Ingrid St-Pierre, Jean-Sébastien a lancé ces mots:

«Ce chef-d’œuvre intemporel composé en 1970 trouve son origine dans l’amour naissant d’Yvon Deschamps pour sa Judi. Il est rapidement devenu un hymne à la tendresse et à la solidarité, traversant toutes les générations. Dans un numéro à quatre mains pensé avec notre Julie Lamontagne, voici l’envoûtante Ingrid St-Pierre et la chanson Aimons-nous

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Chanson fédératrice

Dans le segment final de l’émission, Qu’est-ce qu’on fait avant de se coucher?, Jean-Sébastien a parlé d’Yvon avec ses invités. Ingrid St-Pierre a d’abord dit que la pièce Aimons-nous était «un monument de chanson». «Je trouve ça tellement inspirant de voir une chanson qui traverse et qui porte une collectivité, une peuplade de gens. Ça part de l’histoire d’amour de deux personnes et ça devient une chanson fédératrice. C’est tellement beau.»

Marc Messier a rappelé ses impressions sur le mythique spectacle L’Osstidcho, qu’il avait eu la chance de voir, à la fin des années 1960. «C’était Robert Charlebois à son meilleur, au début de la vingtaine. Il y avait Louise Forestier, Mouffe et Yvon Deschamps. J’étais à l’école d’acteurs à cette époque-là. Quand j’ai vu Yvon, je me suis dit: "ah, c’est ça qu’il faut faire! Lui, il l’a tellement. Et il n’y a pas de place pour deux". [rires] J’avais été vraiment, vraiment impressionné. [...] C’était de l’humour social, plus près de nous. C’était extraordinaire. C’était un gros moment.»

«C’est notre grand-papa»

Maude Landry a mentionné qu’Yvon Deschamps est un fan de la relève en humour. «Il pourrait tellement avoir la tête enflée avec tout ce qu’il a fait. Mais non. Il ne parle pas juste aux gens, il parle au peuple. Il ne parle pas au-dessus des gens. Il est à la hauteur de tout le monde et c’est ce qui fait qu’on l’aime. On s’attache à lui. C’est notre grand-papa.»

Phil Roy a de son côté raconté que la fille d’Yvon Deschamps, Annie, avait fait partie de sa cohorte à l’École nationale de l’humour. «Il venait voir tous nos shows! Ça faisait trois minutes que je faisais de l’humour. Ma mère était assise à côté d’Yvon Deschamps. Il lui avait dit que si je travaillais, il n’y avait pas de raison pour que ça ne marche pas.»

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