[VIDÉO] Un populaire rappeur belge vient de lancer un album qui comprend de l’intelligence artificielle

Plutôt que d’en avoir peur, le rappeur Damso a décidé d’utiliser l’I.A. pour son nouvel album, BĒYĀH, qui vient de paraître aujourd’hui.

En écoutant la pièce Magic (feat. I.A.), une personne non avertie pourrait difficilement, voire jamais, percevoir qu’une machine y fait des chœurs. Et c’est pourtant bien le cas.

«Ce sont des cœurs de voix faits avec l’IA, a mentionné William Kalubi Mwamba, de son vrai nom, au Huffington Post lors d’une session d’écoute à Paris. On tente des choses, c’est un outil.» Le rappeur a dit vouloir se «concentrer sur le son», peu importe que la voix soit artificielle ou naturelle.

Actif depuis le milieu des années 2000, même si son premier album complet n’est sorti qu’en 2016, Damso connaît beaucoup de succès en Europe. Sur Spotify, il compte quatre morceaux qui ont plus de 150 millions d’écoutes (Macarena, E. Signaler, Feu de bois, Dieu ne ment jamais). Dans le passé, il a fait des duos notamment avec Aya Nakamura, Orelsan, Hamza et Angèle.

Aujourd'hui l'un des poids lourds du rap francophone, l’artiste né à Kinshasa a quitté pour la Belgique avec sa famille en raison du conflit armé qui les menaçait.

Dernier album

Après deux premiers albums, Batterie faible et Ipséité, très bien reçus, Damso a connu la consécration avec son troisième disque, Lithopédion, qui a été certifié triple disque de platine en France et disque d’or en Belgique, en plus de remporter le prix du meilleur album rap aux Victoires de la musique 2019.

Son nouvel album, BĒYĀH, paraît à peine six mois après le précédent, J’AI MENTI. Mais les fans du rappeur ne doivent pas trop se réjouir car Damso a annoncé qu’il s’agirait de son dernier album en carrière.

«J’ai fini le format album. C’est le son qui m’intéresse, pas le format.»