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L'article provient de TVA Nouvelles
Monde

Vidéo sur la réponse policière à Uvalde: «ils auraient dû faire quelque chose»

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TVA Nouvelles

2022-07-13T22:22:22Z
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Les policiers qui semblent, dans une vidéo rendue publique mardi, inactifs pendant le tueur ouvre le feu dans l’école primaire d’Uvalde auraient dû bouger, selon André Durocher, inspecteur à la retraite du SPVM.

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«Soit qu’ils se dégonflent, soit qu’ils manquent de formation, mais ce qui est certain, c’est que l’intervention n’était pas appropriée. Ils auraient dû faire quelque chose», déclare-t-il en entrevue à TVA Nouvelles. 

L’inspecteur à la retraite trouve d’ailleurs préoccupante l’inaction des policiers malgré leur grand nombre. 

«On dirait que plus ils ont d’effectifs, et moins ils agissent», déplore-t-il. 

Il donne en exemple une des dernières scènes de la vidéo dans laquelle plus d’une dizaine de policiers lourdement armés sont rassemblés et que l’un d’entre eux se met du désinfectant pour les mains ou un autre consulte son téléphone. 

Capture d'écran/CNN
Capture d'écran/CNN

Il critique également le travail du policier qui se trouvait au centre de la vidéo et qui semblait être responsable de l’intervention. 

«Ce qui est clair, c’est qu’il n’a pas l’air à contrôler grand-chose. Quand on le regarde, il fait un peu office de spectateur. Je trouve ça triste», dit M. Durocher.

Ce dernier est d’avis que si la vidéo avait plutôt montré des policiers en alerte qui tentent d’intervenir, les parents des enfants décédés pourraient «à la limite» leur pardonner.

Capture d'écran/CNN
Capture d'écran/CNN

Il souligne également que les policiers étaient lourdement armés. 

«Mais là, vraiment, quand on regarde, ce n’est pas une faute d’armement. Je veux dire, ça ferait l’envie des soldats en Ukraine l’armement qu’ils ont», lance l’inspecteur à la retraire. 

En voyant ces images qui «glacent le sang», André Durocher ne peut s’empêcher d’avoir une pensée pour les parents. 

«C’est un peu préoccupant, et moi, je pense aux parents là-dedans qui voient ça et qui disent mon enfant aurait peut-être pu être sauvé», dit M. Durocher. 

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