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L'article provient de TVA Sports
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VIDÉO | On a posé nos questions au Québécois Evil Uno: c'est comment, être un méchant de la lutte?

L'organisation dont fait partie le Québécois, la AEW, sera de passage pour la première fois au Centre Vidéotron mercredi.

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Photo portrait de Jessica Lapinski

Jessica Lapinski

2024-03-26T19:30:00Z
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Quand il enfile ce masque qui est devenu sa deuxième peau dans l’arène, Nicolas Dansereau peut tricher, frapper avec des objets. Il a son «fix», comme il dit, une quinzaine de minutes chaque semaine, loin de la vie «totalement normale» qui est la sienne le reste du temps.

À lire aussi: Matt Menard et le rêve éveillé d'un Québécois qui vit de la lutte 

Parce que quand Nicolas Dansereau enfile son masque, il devient Evil Uno. Un personnage qui, comme son nom de scène le laisse présager, est un méchant de la lutte.

«Quand toute la foule veut que tu perdes, c’est une énergie que tu ne peux pas retrouver ailleurs», raconte le Québécois membre de la All Elite Wrestling (AEW), la jeune organisation à la croissance fulgurante qui sera de passage au Centre Vidéotron mercredi soir (voir autre texte ici)

Photo fournie par la AEW
Photo fournie par la AEW

«Je ne peux pas aller jouer aux quilles et que toute la salle me hue parce qu’elle veut que je perde, poursuit-il en riant. C’est vraiment de quoi qui est presque unique à la lutte. La seule autre chose à laquelle je peux penser, c’est quand une équipe visite sa rivale au hockey, par exemple, comme quand Boston visite le Canadien.» 

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Un boulot «très excitant»

Le Gatinois de 36 ans joue «un vrai méchant», avec une «idéologie de méchante» même si son personnage ne ferait jamais mal à un chaton, nous confie-t-il (voir la vidéo ci-haut), lui dont le personnage est un membre de The Dark Order dans la AEW.

«C’est complètement fou de penser que c’est mon boulot d’être un méchant, lance-t-il. Mais c’est très excitant.» 

Photo fournie par la AEW
Photo fournie par la AEW

Pourtant, on croirait difficilement que Nicolas Dansereaut aime jouer les méchants si on le croisait à l’épicerie.

Surtout parce qu’il serait extrêmement dur, voire impossible, de reconnaître son visage, lui qui porte systématiquement son masque lorsqu’il représente son personnage. 

Un masque qui cachait son visage d’ado

Une habitude que Dansereau a prise dès ses débuts à la lutte, à 14 ans, dans sa ville natale, question de se donner de la crédibilité devant les lutteurs plus âgés. «Mais personne ne tombait dans le piège, reconnaît-il. J’avais quand même le corps d’un ado!» 

Photo Jessica Lapinski
Photo Jessica Lapinski

Et aussi, parce que l’homme derrière le méchant est incroyablement sympathique.

Il est également passionné par son domaine, un intérêt qui lui vient de sa mère et qui l’habite depuis qu’il a 3 ans, alors qu’il écoutait la lutte à la télévision. Déjà enfant, le sujet meublait ses conversations avec ses amis. 

Costumes, masques, explosifs

Aujourd’hui l’un des rares Québécois à pouvoir vivre de la lutte – en plus des événements auxquels il prend part, il a notamment son école à Gatineau –, Nicolas Dansereau est sans doute l’un des meilleurs porte-parole pour son sport.

Photo fournie par la AEW
Photo fournie par la AEW

Aux passionnés qui assisteront à leur premier événement de la AEW, mercredi, il souligne qu’ils verront «un show de lutte international, avec tous les styles et les meilleurs lutteurs de l’Europe, de l’Asie, mais aussi du Québec et du Canada».

Mais «si vous n’êtes pas un accro de la lutte, c’est une autre forme d’art», affirme-t-il.

«Si vous vous aimez la musique, le théâtre, à un événement de combat, c’est un peu un amalgame de tout ça. C’est vraiment un spectacle hors du commun. Il y a l’action de scène, des costumes, des masques, des explosifs. Il y a vraiment un peu de tout». 

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