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L'article provient de Le Journal de Montréal
Politique

[VIDÉO] Quand François Legault imite PSPP

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Photo portrait de Patrick Bellerose

Patrick Bellerose

2025-06-04T18:53:47Z
2025-06-04T19:33:04Z
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À un an de la prochaine campagne électorale, le premier ministre François Legault s’amuse à définir son principal adversaire, Paul St-Pierre Plamondon, en l’imitant de façon peu flatteuse. 

Pour la deuxième fois en deux semaines, le chef caquiste a offert mercredi son interprétation des interventions du leader souverainiste en chambre.

Paul St-Pierre Plamondon exigeait alors des explications, après que le premier ministre canadien, Mark Carney, a affirmé que son homologue québécois s’était montré favorable à la création d’une seule économie canadienne.

Les souverainistes craignent une plus grande centralisation en faveur du fédéral.

«Mme la Présidente, je veux une réponse. Puis je n'en ai pas eu. C’est grave!» a lancé M. St-Pierre Plamondon.

En réponse, François Legault a d’abord singé les manières de son adversaire, en tête dans les intentions de vote.

«Mme la Présidente, vous avez entendu le chef du PQ dire: Je veux! Je veux, moi, sinon je vais me fâcher, si vous ne répondez pas! Je veux!» a lancé le premier ministre caquiste, en prenant un air boudeur.

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«Ce n’est pas sérieux pour quelqu’un qui veut devenir premier ministre du Québec, Mme la Présidente», a-t-il ajouté sous les rires de l’assemblée.

En point de presse par la suite, Paul St-Pierre Plamondon a qualifié la stratégie de «cabotinage» pour éviter de répondre aux questions. 

La semaine dernière, François Legault avait usé de la même technique pour s’en prendre au Parti Québécois en répondant à une question de... Québec solidaire.

Il répliquait alors à la promesse péquiste de baisser le prix de l’essence, soit en réduisant les taxes, soit grâce à une indemnité envoyée aux consommateurs.

«Le plus drôle, c’était de voir le chef du PQ, hier, en question avec les journalistes. Où vous allez prendre le 1,5 milliard? Sa réponse: Bien, moi, je ne suis pas au gouvernement, je ne peux pas répondre à ça», a mimé François Legault, en tremblant abondamment comme une personne apeurée.

«Ce n’est pas sérieux. Ça veut gouverner le Québec, ça lance n’importe quoi!» avait-il conclu, encore une fois.

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