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L'article provient de Le Journal de Montréal

[VIDÉO] Abisay Cruz: Vigie pour l’homme mort durant une intervention policière

Le Montréalais de 29 ans était en crise chez lui

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Photo portrait de Francis Pilon

Francis Pilon

2025-04-02T02:35:27Z
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Des dizaines de personnes se sont rassemblées mardi soir à Montréal devant l’immeuble d’un homme décédé durant une intervention policière, alors qu’il était en crise.

• À lire aussi: Mort d’un individu en crise à Montréal: le BEI ouvre une enquête

«Ils l’ont laissé mourir sur son balcon. On veut savoir ce qu’il s’est véritablement passé! Je l’entendais hurler à pleins poumons avec les policiers», a expliqué au Journal Daniela Pimentel, qui a participé à cette vigie organisée au coin de la 47e rue et du boulevard Pie-IX

Un homme déposant des fleurs en mémoire à Abisay Cruz mardi soir.
Un homme déposant des fleurs en mémoire à Abisay Cruz mardi soir. Francis Pilon / Le Journal de Montréal

Mme Pimentel habite dans l’immeuble voisin d’Abisay Cruz. Ce Montréalais, âgé de 29 ans, est mort après que des agents du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) se sont rendus chez lui dimanche matin.

Le vingtenaire, en crise, a d’abord eu une altercation physique avec les policiers. Il a ensuite subi un malaise et une perte de conscience. Son décès a finalement été constaté à l’hôpital.

Des proches de Cruz se sont réunis mardi soir devant l'immeuble où il est mort cette semaine.
Des proches de Cruz se sont réunis mardi soir devant l'immeuble où il est mort cette semaine. Francis Pilon / Le Journal de Montréal

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«Qu’est-ce qu’on veut? Justice! Pour qui? Abisay!», a scandé la foule mardi soir durant une marche en mémoire de Cruz dans le quartier Saint-Michel. Des dizaines de personnes ont ensuite posé des fleurs et des photos devant la résidence du Montréalais, sous haute surveillance policière, a constaté Le Journal.

Plusieurs antécédents criminels

Notons que le Bureau des enquêtes indépendantes (BEI) a déclenché dimanche une enquête pour faire la lumière sur les circonstances entourant l’intervention.

«La police assassine. La justice est complice», peut-on lire sur la pancarte d'une manifestante durant la vigie.
«La police assassine. La justice est complice», peut-on lire sur la pancarte d'une manifestante durant la vigie. Francis Pilon / Le Journal de Montréal

Les proches d’Abisay Cruz ont toutefois accusé les policiers d’avoir négligé la santé de leur ami durant la vigie. «Ils l’ont laissé mourir comme un chien», est convaincu Dan Aguiar, en regardant l’appartement de son voisin depuis le trottoir.

Cruz, père d’un enfant de neuf ans, avait plusieurs antécédents criminels. Il a notamment plaidé coupable à des accusations de trafic de stupéfiants, de voies de fait à deux reprises et même pour bris de condition.

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