Vices cachés: la transparence du vendeur permet de «mieux vendre», selon un courtier immobilier
Agence QMI
La transparence du vendeur demeure l’un des moyens les plus efficaces d’éviter les vices cachés et les litiges coûteux en immobilier.
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Lorsque les problèmes connus sont déclarés dès la mise en vente d’une propriété, les risques de poursuites diminuent considérablement.
Selon Yanic Parent, courtier immobilier et co-animateur du balado «Sans Vice caché», plusieurs situations qualifiées de vices cachés auraient pu être évitées par une démarche rigoureuse et honnête du vendeur lors de la transaction.
Il a insisté sur l’importance de déclarer l’ensemble des problèmes connus, lors d'une entrevue à QUB radio et télé, diffusée sur les ondes du 99,5 FM Montréal, mercredi.
«Il faut faire la déclaration du vendeur», a-t-il dit, affirmant que la crainte de vendre moins cher en déclarant les problèmes est souvent infondée. «C’est exactement le contraire, a-t-il indiqué, au micro d'Alexandre Dubé. Vous allez mieux vendre, vous allez vendre en confiance.»
Critères à remplir
Pour qu’une problématique soit reconnue comme un vice caché, quatre critères stricts doivent être remplis.
Tout d’abord, cela doit être considéré comme un vice «grave», a expliqué le courtier immobilier, ajoutant que le problème doit être suffisamment important pour influencer la décision d’achat ou le prix payé.
«Si on avait connu l'existence de ce vice-là comme acheteur, on aurait probablement diminué de façon majeure le prix de vente, ou on ne l'aurait pas acheté. Ou ce vice-là nuit à l'intégrité de la maison de façon importante», a déclaré M. Parent.
Le vice doit également être invisible au moment de la transaction, avoir existé avant la vente de la maison et ne pas avoir été connu de l’acheteur.
L’inspection
L'inspection constitue une étape clé du processus.
«La première démarche diligente quand on achète une propriété minimalement, il faut la faire vérifier. Il faut la faire inspecter par un professionnel», a rappelé M. Parent.
Une inspection protège autant l’acheteur que le vendeur, puisque lorsque les éléments sont connus de l’acheteur, «il ne peut pas prétendre à un vice caché».
Écoutez l'entrevue complète à QUB dans la vidéo ci-dessus.