Publicité
L'article provient de TVA Sports
Sports

Vibrant plaidoyer en faveur de Samuel Montembeault

Samuel Montembeault devant le filet du Canadien de Montréal.
Samuel Montembeault devant le filet du Canadien de Montréal. Photo BEN PELOSSE
Partager
Photo portrait de Benoît Rioux

Benoît Rioux

2025-03-22T15:00:00Z
Partager

L’ancien gardien Richard Sévigny ajustait ses jambières bleues, blanches et rouges, quand il a pris une pause, le temps de livrer un vibrant plaidoyer en faveur du Québécois Samuel Montembeault.

• À lire aussi: Un point, c’est mieux que rien

• À lire aussi: La fièvre des séries gagne Montréal

«Il n’y en a plus une tonne de gardiens québécois: Samuel, c’est l’un des rares qui demeurent dans la Ligue nationale, et il joue à Montréal, a-t-il exposé. Il faut être fier de lui et l’encourager.»

À 67 ans, bientôt 68, Sévigny a lui-même connu ce boulot de défendre le filet du Canadien pendant cinq saisons. La couleur jaunie de son plastron trahit son époque, celle du début des années 1980, lors de laquelle il a notamment partagé cette lourde tâche avec Michel «Bunny» Larocque et Denis Herron, entre autres.

À 67 ans, Richard Sévigny se prépare à garder le filet le vendredi 21 mars 2025 au Centre Bell, avant un match de hockey amical des Alouettes de Montréal impliquant d’Anciens Canadiens.
À 67 ans, Richard Sévigny se prépare à garder le filet le vendredi 21 mars 2025 au Centre Bell, avant un match de hockey amical des Alouettes de Montréal impliquant d’Anciens Canadiens. Photo BENOÎT RIOUX

«C’est un privilège pour un Québécois, mais c’est une pression supplémentaire, a-t-il ajouté à propos du rôle de gardien de but à Montréal. On lui en demande beaucoup, mais Samuel fait du très bon travail et il mérite le poste de gardien numéro un. Il prend de l’expérience, et on voit qu’il est à sa place.»

Publicité
Tout près de faire les séries

Ça fait maintenant une trentaine d’années que Sévigny s’amuse avec les Anciens Canadiens. Pour le match de vendredi avant-midi au Centre Bell, le gardien a plutôt été prêté à l’équipe de hockey des Alouettes. S’il garde la forme, Sévigny avoue qu’il devra bientôt se résoudre à accrocher définitivement ses jambières. D’ici là, il adore ces discussions entre Anciens, dans le vestiaire, où il est question de l’équipe actuelle du Canadien.

«On parle toujours de ce qui se passe avec le Tricolore, a-t-il convenu. Nous étions bien heureux que l’équipe choisisse de rebâtir, mais nous sommes rendus à une étape où ils sont tout près de faire les séries. Il y a de l’enthousiasme! Je sens qu’il y a un regain pour le Canadien, ce qui s’était un peu perdu dans les dernières années.»

Sévigny vante au passage le travail de l’entraîneur-chef, Martin St-Louis, mais aussi celui de ses adjoints, Trevor Letowski, Stéphane Robidas et Éric Raymond.

«Martin est parti de très loin, et il a amené cette équipe là où elle est aujourd’hui, a noté le Montréalais. Martin, c’est un gagnant. Il a été patient, il a apporté son expérience, et je pense qu’il faut lui lever notre chapeau. Et c’est la même chose pour son groupe d’entraîneurs. Parfois, on oublie ces gens-là, qui donnent un coup de pouce.»

Philpot attend le feu vert

Vendredi, au Centre Bell, c’est plutôt les joueurs des Alouettes Tyson Philpot et Pier-Olivier Lestage qui étaient derrière le banc de leur équipe dans ce match impliquant plusieurs Anciens Canadiens. Les Alouettes ont alors subi une défaite par un placement en vertu d’un pointage de 12 à 9.

Philpot ne pouvait pas jouer, lui qui attend toujours le feu vert des médecins à la suite de déchirures ligamentaires subies à un pied la saison dernière. Or, le receveur de passes a laissé entendre qu’il avait longtemps considéré une carrière au hockey avant de choisir le football.

«Je faisais plusieurs sports quand j’étais plus jeune, a précisé l’athlète originaire de Vancouver, arborant son éternel sourire. À un certain moment, j’ai dû faire un choix, mais je n’étais pas vilain au hockey.»

Le rêve de bien des p’tits gars

Lestage, un ancien gardien, a aussi préféré encourager à partir du banc et laisser le filet à Sévigny.

«Même si j’avais joué, je n’aurais pas été le gardien. Je n’ai plus les hanches pour faire ça», a-t-il avoué.

Concernant Montembeault, le joueur de ligne offensive a aussi manifesté son appui au Québécois.

«Quand j’avais 10 ans et que j’étais gardien, j’avais le même rêve qu’à peu près tous les petits gars à ma position, et c’était d’être le gardien partant du Canadien, a-t-il raconté. Samuel est justement un Québécois, et il est le gardien numéro un à Montréal. Ça doit être spécial, et il fait très bien ça cette saison.»

Publicité
Publicité