Vers une grève de trois jours à la Sépaq

Thierry Bastien
Les amateurs de pêche risquent de voir le début de leur saison perturbé par une grève de trois jours des employés de la Société des établissements de plein air du Québec (Sépaq).
En effet, à moins d’une entente, une grève sera déclenchée du 15 au 17 mai dans les 13 réserves fauniques à travers la province, dont huit qui doivent ouvrir lors de la première journée de grève.
Le salaire des 2500 employés est au cœur du litige.
«Nos membres sont des passionnés, mais il faut aussi qu'ils soient capables de mettre du pain et du beure sur la table. Avec des salaires de 16-17$/h en moyenne, ça ne peut plus continuer comme ça», explique le président régional du Syndicat canadien de la fonction publique, Jimmy Tremblay.
Des négociations sont en cours et le synidcat a bon espoir de régler l'imbroglio d’ici au 15 mai.
«De notre côté, on pense pouvoir arriver à une entente d’ici à l’échéance, donc on suggère aux gens de ne pas annuler leur séjour», explique le porte-parole de la Sépaq, Simon Boivin.
Il y a toujours une possibilité de déclencher une grève générale illimitée, si une entente n’est pas conclue. L’ensemble des syndiqués de la Sépaq s’étaient dotés d’un mandat de moyens de pression pouvant aller jusqu’à la grève générale illimitée dans une proportion de 88,8 %.
«Si jamais on en vient à cette conclusion malheureuse, les gens vont pouvoir déplacer leur séjour, se faire créditer ou se faire rembourser sans problème», affirme Simon Boivin.
- Avec les informations de Valérie Fortin