Vers une baisse des taux d’intérêt avant la fin de l’année?
TVA Nouvelles
L’économiste Philippe Gosselin estime qu'on pourrait assister à une baisse des taux d'intérêt d’ici la fin de l’année ou au début de l’an prochain.
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En entrevue à l’émission «Le Bilan», il explique que l’inflation pourrait, lentement mais sûrement, diminuer graduellement d’ici l’été et ainsi éviter une éventuelle récession.
Si tel est le cas, les taux se stabiliseraient à la fin de 2023 ou au début de 2024.
«Je ne donnerai pas de conseils de finances personnelles en ligne, dit-il. Mais c’est certain qu’il y a une forte probabilité que le taux actuel soit revu à la baisse, si ce n’est pas à la fin de 2023, ce sera certainement en 2024.»
Les prochains mois risquent cependant de demeurer difficiles pour ceux qui doivent renégocier leur taux.
«Les ménages canadiens qui n’ont pas encore renouvelé leur taux depuis mars 2022, ils vont passer à la banque possiblement dans les prochains mois et vont trouver qu’il y a une bonne différence entre les taux qu’on a pratiqués pendant la pandémie et ceux qui sont maintenant la norme dans les grandes institutions financières», continue-t-il.
L’expert a également commenté le maintien du taux directeur à 4,5% par la banque du Canada, qu’il voit d’un bon œil au niveau de l’inflation.
«D’ici l’été, on devrait être à l’intérieur de la fourchette de 1 à 3%, ce qui permet d’imaginer potentiellement, une forme de "relax" du taux directeur d’ici la fin de l’année 2023», commente l’expert.
Une récession pourrait ainsi être évitée.
«On vit une situation vraiment endémique, avec trop peu de travailleurs pour la demande et donc ça faits en sorte que même si l’économie ralentie, les travailleurs restent à l’emploi, continuent de bien gagner leur vie et donc de pouvoir participer à l’économie pleinement», explique M. Gosselin. Ça fait en sorte que la plupart des économistes sérieux pensent qu’on va pouvoir éviter la récession.»
«Par contre, ce ne sera pas une année de forte croissance, donc on va voir probablement autour de 1% de taux de croissance du PIB seulement», prévient-il cependant.
Voyez les explications complètes de Francis Gosselin dans la vidéo ci-dessus