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Culture

Véronique Le Flaguais indique que ce film sera le dernier de sa carrière

Dominic Gouin / TVA Publications
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Samuel Pradier

2024-06-28T10:00:00Z
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À la suite de l’énorme succès du film Menteur en 2019, Émile Gaudreault a imaginé une suite avec Menteuse dans laquelle Virginie, le personnage campé par Anne-Élisabeth Bossé, voit ses mensonges se réaliser et menacer son équilibre familial et professionnel. La semaine dernière, nous avons eu la chance de rencontrer les comédiens sur le plateau, lors de leur dernière journée de tournage.

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Anne-Élisabeth Bossé 

Des mensonges empathiques 

Dominic Gouin / TVA Publications
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Le film Menteur s’était terminé sur des révélations de Virginie, le personnage que reprend Anne-Élisabeth Bossé dans Menteuse. «On ne revient pas sur ces aveux en particulier, mais on retrouve surtout le couple formé de Phil et Virginie. Ils sont toujours amoureux, toujours à l’usine, mais leur quête, c’est de fonder une famille.» Lorsque les médias ont visité le plateau, la semaine dernière, l’équipe tournait la fin de campagne de Virginie aux élections municipales... «Dans le premier film, on a un peu ciblé les raisons pour lesquelles un homme pouvait mentir. Cette fois-ci, le film se concentre davantage sur les mensonges au féminin. Si Simon (Louis-José Houde) mentait, c’était pour être fier de lui, alors que mon personnage ment pour que les autres soient fiers d’eux-mêmes, pour qu’ils s’aiment, qu’ils aillent mieux. C’est une menteuse très altruiste. Si quelqu’un a une passion, elle adoptera cette passion. Donc, si quelqu’un aime la politique, elle ira jusqu’à s’investir en politique.» Anne-Élisabeth Bossé reconnaît que cet angle sacrificiel est typiquement féminin. «On est quand même les deux pieds dans la comédie, mais, comme dans tous les films d’Émile Gaudreault, il y a toujours un fil rouge très humain en arrière. Les personnages ne mentent pas parce que c’est drôle, il y a toujours une raison très profonde, et ils ont une véritable quête humaine. C’est la grande force de ce scénario.»

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Antoine Bertrand

À nouveau victime

Dominic Gouin / TVA Publications
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Phil est encore et toujours une victime collatérale des mensonges, en l’occurrence ceux de sa femme dans ce nouveau film. «C’est le seul qui a conscience de ce qui s’est passé avec son frère dans Menteur. Il démarre donc le film avec un peu de nervosité en voyant Virginie mentir. Ce qui est intéressant avec ses mensonges, c’est qu’elle le fait pour que les autres se sentent bien. Elle le fait toujours dans une bonne intention, mais ce n’est pas moins dommageable. Dans un des mensonges, je vais être une drama queen, soupe au lait, à fleur de peau, c’est tordant. Et dans un autre, je vais être un ado attardé. Je suis très content. Émile nous a donné des partitions vraiment le fun, c’est drôle, mais aussi complexe à jouer.» Antoine Bertrand a lu le scénario avant d’accepter cette suite, mais il était très heureux de retrouver Émile Gaudreault au scénario et à la réalisation. Il était aussi impressionné de se retrouver aux côtés de comédiens de légende. «Rémy Girard, Pierrette Robitaille, Luc Senay, Véronique Le Flaguais... Ce sont tous des kings de la comédie. Je les ai pris en photo en leur disant qu’ils étaient comme le mont Rushmore de la comédie québécoise.» Antoine sera à l’affiche de La femme cachée, de Bashir Bensaddek, en août, et de Mlle Bottine, de Yan Lanouette Turgeon, en novembre.

Véronique Le Flaguais 

Un dernier projet

Dominic Gouin / TVA Publications
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Véronique Le Flaguais reprend son duo avec Luc Senay pour incarner à nouveau les parents de Phil (Antoine Bertrand). «On fait un couple qui se trouve drôle et, dans le mensonge, on va être bête avec Virginie. C’est très intéressant de travailler avec Émile, il n’y a rien de coulé dans le béton avec lui. On lui propose quelque chose, et il décide de l’ajouter. Il n’a pas fini de créer le jour où il a fini d’écrire son scénario.» Un an après le décès de Michel Côté, Véronique Le Flaguais indique à demi-mot que ce projet est certainement le dernier de sa carrière. «Ça va bien, avec des hauts et des bas. Il n’y a pas de retraite dans notre métier, mais j’ai décidé que j’en aurais une. Je pense que je suis fatiguée. Je viens de perdre Michel, ça m’a donné un coup. J’ai envie de faire autre chose, de m’occuper des enfants et des petits-enfants.»

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