Venir étudier ici? Prévois des semaines de stress

Les cours ont recommencé depuis quelques semaines déjà, et des étudiantes et étudiants étrangers n’ont toujours pas reçu leur permis d’études. C’est un énorme manque de respect envers ces jeunes qui ont choisi de venir étudier ici. 

Je lisais sur le site web du Journal en fin de semaine, l’histoire de la famille Nicolas, venue s’installer ici cet été. Leur fille Lénaëlle de 16 ans, n’a pas encore reçu son permis d’études et ne peut plus aller à l’école. Cette adolescente risque de manquer plusieurs mois de scolarité à cause de l’attente de son permis d’études qui n’est pas arrivé à temps.

Il est vraiment déplorable de faire vivre cela à des jeunes qui veulent bâtir leur futur. Ces étudiants sont importants pour notre société.

On ne bâtit pas l’avenir en laissant les étudiants dans le doute.

L’attente qui paralyse

Les retards de permis plongent ces jeunes dans une incertitude totale. Lénaëlle pleure tous les jours depuis une semaine, car elle ne peut plus assister à ses cours.

Stress, isolement et anxiété s’accumulent. Chaque jour devient une source d’inquiétude.

Je n’ai aucun mal à imaginer l’effet sur leur confiance et leur motivation, surtout pour ceux et celles loin de leur famille et de leurs amis. Se retrouver seul dans un pays étranger, et se sentir abandonné et ignoré par un système, ça laisse des traces.

Cette anxiété risque de marquer leur expérience du Canada et du Québec à jamais.

Leur avenir en jeu

Peut-être que Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada (IRCC) manque de main-d’œuvre, mais cela ne justifie pas ces délais interminables. Peu importe la raison, ces jeunes ne devraient pas avoir à attendre que le système se réorganise pour commencer leur vie ici et poursuivre leurs études.

Honte au gouvernement de laisser des jeunes dans cette insécurité. Ces dossiers devraient être une priorité absolue.

Ce n’est pas une simple formalité: c’est leur vie.