Publicité
L'article provient de TVA Nouvelles
Politique

Véhicules électriques: «On a déversé 12 G$ des contribuables pour empêcher qu’on soit empoisonné avec d’excellentes voitures chinoises», ironise Thomas Mulcair

Partager

TVA Nouvelles

2025-06-10T23:45:23Z
Partager

La stratégie de la CAQ pour l’électrification du parc automobile québécois a été largement critiquée par les panélistes de La Joute.

• À lire aussi: Voitures électriques: Québec pourrait revoir ses cibles à cause de Trump

Mardi, TVA Nouvelles a appris en exclusivité que le gouvernement du Québec songeait à revoir ses cibles d’exigences de vente de véhicules électriques, en considération du contexte économique dominé par les tarifs de Donald Trump.

À la base, la cible de 2030 pour atteindre les deux millions de véhicules électriques au Québec et celle de 2035 pour mettre fin à la vente de voitures à essence ne tenaient pas la route, estiment les jouteurs.

«La date de 2035 est sortie d’une boîte de Cracker Jack, ça n’a jamais fait l’objet d’une étude sérieuse», mentionne Thomas Mulcair.

Ce dernier reproche aussi au Canada d’avoir imposé des tarifs de 100 % sur les voitures électriques chinoises pendant que des sommes colossales étaient investies dans la filière de la batterie électrique, dont le projet Northvolt.

«On a déversé 12 G$ des contribuables pour empêcher qu’on soit empoisonné avec d’excellentes voitures chinoises qu’on aurait pu acheter pour 20 000 ou 30 000 dollars. Donc c’est une catastrophe qu’il fallait absolument éviter que les gens puissent acheter une voiture électrique. Tant mieux si on est capable de continuer de polluer [et d’]avoir de l’air qui est irrespirable dans les grands centres à travers l’Amérique. Et sinon, vive le progrès de ceux qui mènent une bataille à fond de train contre la voiture électrique», ironise-t-il.

• Regardez aussi ce podcast vidéo tiré de l'émission de Richard Martineau, diffusée sur les plateformes QUB et simultanément sur le 99.5 FM Montréal :

Pour Mathieu Bock-Côté, la possibilité de voir Québec modifier ses cibles n’a rien d’étonnant. Le chroniqueur remet en question la stratégie complète du gouvernement.

«J’ai souvent confessé mon hostilité à l’idée de subventionner l’achat de voitures de gens des catégories sociales privilégiées qui recevaient une subvention de la part de gens moins riches qu’eux pour avoir la voiture qu’ils allaient avoir. Je pense qu’il était temps de mettre un frein à ça, [mais] ça ne veut pas dire qu’on est contre l’environnement», affirme-t-il.

Pour voir l’échange complet, visionnez la vidéo ci-haut.

Publicité
Publicité