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L'article provient de Le Journal de Montréal
Culture

Vedette de la nouvelle série «Alertes: Pelletier» d’illico+: un premier rôle principal pour la comédienne Joëlle Paré-Beaulieu

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Photo portrait de Guillaume Picard

Guillaume Picard

2025-12-19T23:00:00Z
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PaJoëlle Paré-Beaulieu goûte à une période florissante de sa carrière. Elle tourne, tourne et tourne encore.

Son plus récent projet est en même temps son premier rôle principal dans une série depuis sa sortie de l’école de théâtre, en 2007.

Photo fournie par ILLICO+
Photo fournie par ILLICO+

• À lire aussi: «Alertes: Pelletier»: pas de vacances bien méritées pour le sergent-détective Pelletier dans cette série dérivée d’«Alertes»

Dans Alertes: Pelletier, dérivée d’Alertes, elle campe l’enquêtrice Évelyne Dumoulin, une femme méticuleuse qui ne s’en laisse pas imposer par Guillaume Pelletier (Danny Gilmore), le sergent-détective de l’unité Cerbère qui, en vacances dans sa région, l’aide à résoudre le meurtre d’une mère récemment séparée qui a été assassinée.

«C’est une première de classe», a dit spontanément la comédienne en parlant de la policière qu’elle campe, en marge du visionnement des deux premiers épisodes, la semaine dernière.

Joëlle Paré-Beaulieu au visionnement de presse de la série «Alertes: Pelletier» le 1er décembre dernier à Montréal.
Joëlle Paré-Beaulieu au visionnement de presse de la série «Alertes: Pelletier» le 1er décembre dernier à Montréal. Photo PIERRE-PAUL POULIN

«C’est une bonne tête, un bon cœur qui connaît tout le monde», a ajouté celle qui apporte une touche fort sympathique à la fiction produite par Pixcom.

Ça tombe bien de compter sur un personnage «qui est dans la lumière», parce que dans les six épisodes d’Alertes: Pelletier, le téléspectateur navigue en plein thriller, à la recherche du meurtrier ayant privé deux jeunes enfants de leur maman. On aborde donc de front les enjeux de la violence faite aux femmes et des féminicides, qui reviennent constamment dans l’actualité au Québec.

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Photo fournie par ILLICO+
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Depuis qu’elle a pris part à Big Brother Célébrités en 2024, Joëlle Paré-Beaulieu est sur une lancée. En plus de jouer dans Kamikazes! à Télé-Québec et dans la série Bellefleur du côté de Noovo/Crave, elle vient de compléter le tournage d’Annie et Joey, fiction qui sera diffusée à Séries Plus.

Bref, ça va bien pour la comédienne vue précédemment dans 5e rang, L’Échappée et Six degrés.

Photo fournie par ILLICO+
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«C’est de plus en plus d’affaires qui arrivent en même temps, de plus en plus d’expériences. Si j’étais un bateau à voile, j’aurais le vent en poupe.»

Quand nous lui demandons si son personnage d’enquêtrice pourrait intégrer Alertes, du côté de TVA, elle se penche vers le téléphone qui enregistre la conversation et lance dans un éclat de rire: «Il faudrait le suggérer aux auteurs principaux.»

Photo fournie par ILLICO+
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«Même Sophie Prégent, qui campe la capitaine Duquette, m’a dit: “Ce serait le fun que tu viennes dans Alertes”!» a raconté Joëlle Paré-Beaulieu.

En attendant, celle qui en sera à sa 19e année au sein de la LNI se réjouit de ne plus être le «numéro 15» en importance sur un plateau, bien qu’elle ne renie pas l’apport de chaque rôle, même petit, et celui d’apprendre son métier au fur et à mesure des occasions qui sont données aux comédiens.

Le premier trio d’«Alertes: Pelletier», soit les comédiens Danny Gilmore, Joëlle Paré-Beaulieu et Normand Daneau, au visionnement de presse du 1er décembre dernier.
Le premier trio d’«Alertes: Pelletier», soit les comédiens Danny Gilmore, Joëlle Paré-Beaulieu et Normand Daneau, au visionnement de presse du 1er décembre dernier. Photo PIERRE-PAUL POULIN

«C’est précieux de jouer ce qu’on appelle des “petits numéros” dans une production, parce que l’histoire de ton personnage fait partie des trames principales. Alertes: Pelletier, c’est mon premier “petit numéro”, je devais être numéro 3, et je viens de finir Annie et Joey, sur lequel j’ai aussi un beau rôle. Le luxe que j’ai eu dans les 18 dernières années, c’est d’avoir eu une carrière qui était sur une pente ascendante. T’as plus d’outils quand ces rôles importants là arrivent. Je ne me suis jamais ennuyée dans ce métier-là, mais là, le tigre se calme. J’ai un peu moins le spin de dire: “Ça va-tu être correct?”»

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