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L'article provient de TVA Nouvelles
Société

Variole simienne: la période d’isolement est longue, mais nécessaire selon la Dre Tam

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Raphaël Pirro | Agence QMI

2022-06-17T16:56:20Z
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La période d’isolement suivant une infection à la variole simienne peut paraitre bien longue pour les patients, mais elle reste importante en raison des mystères entourant cette maladie qui a touché au moins 141 Québécois en date de vendredi.

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«Jusqu’à ce que l’on en sache plus, la chose la plus prudente à faire pour se prémunir contre la transmission est de s’isoler jusqu’à ce que toutes les gales soient guéries et tombées et que la peau commence à se reconstruire», a déclaré vendredi la Dre Theresa Tam, cheffe de l’Agence de la santé publique du Canada (ASPC).La santé publique française a même recommandé mercredi que les personnes infectées doivent tenir à distance leurs animaux de compagnie, puisque certaines auraient le potentiel d’être des vecteurs de contamination.

Les autorités sanitaires provinciale et fédérale estiment que la période d’incubation du virus lors de laquelle les premiers symptômes apparaissent est habituellement de cinq à sept jours, mais elle peut s’étendre jusqu’à 21 jours.

Dre Tam n’a pu s’avancer sur les plans du gouvernement concernant une aide financière que pourraient toucher les personnes atteintes, comme des congés de maladie prolongés.

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Citant les «autorités sanitaires locales», Theresa Tam a rapporté que la croissance des cas de la variole simienne «semble» déjà commencer à ralentir.

Cela serait dû d’abord et avant tout aux campagnes de sensibilisation ciblées vers les communautés les plus touchées, et plus spécifiquement la communauté gaie.

Elle a notamment salué la collaboration des applications de rencontre, notamment la populaire application Grindr, dans la dissémination de l’information concernant les dangers de la variole du singe.

Ce sont ces efforts de communication qui auraient déjà permis la vaccination d’environ 3000 personnes à travers le pays.

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a le virus à l’œil. Elle devra bientôt statuer si la variole du singe représente une «urgence de santé publique de portée internationale».

Si le Québec est l’épicentre du virus au Canada, avec 141 des 168 cas confirmés, c’est en Europe que l’on compte le plus grand nombre de personnes infectées à l’heure actuelle.

Plus de 1600 cas ont été signalés dans 39 pays, dont au moins 1285 cas signalés dans 28 pays non endémiques.

La plupart des cas de variole du singe se résorbent seuls après quelques semaines, mais certains patients peuvent vivre avec des complications graves nécessitant une hospitalisation.

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