Variole simienne: du financement fédéral pour un organisme montréalais
Agence QMI
L’organisme montréalais REZO touchera une enveloppe de 150 000 $ du gouvernement fédéral pour l’aider à des activités de prévention et d’éducation concernant l’épidémie de variole simienne.
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Au total, trois organismes se partageront un montant de 350 000 $, les deux autres se trouvant à Toronto et à Ottawa, où ont lieu des éclosions du virus.
«Ce financement aidera les organismes communautaires travaillant avec les hommes gais et bisexuels dans les régions les plus touchées par l’épidémie», a déclaré le ministre Steven Guilbeault, député de Laurier-Sainte-Marie, où se trouvent les bureaux de REZO.
En date de mercredi, il y a eu au Canada un total de 604 cas positifs à la variole simienne, dont plus de la moitié (320) ont été répertoriés au Québec. La grande majorité de ces cas sont concentrés dans la région de Montréal.
Selon l’état actuel des connaissances de l'Agence de santé publique du Canada (ASPC), la variole simienne peut se transmettre par des contacts étroits, y compris des contacts sexuels, avec la peau, les liquides corporels, les muqueuses, des objets contaminés ou des objets personnels communs comme des brosses à dents ou des ustensiles.
Point de presse chahuté
La conférence de presse a été perturbée par un chahuteur qui s’est lancé aux côtés du ministre lorsque celui-ci commençait à prendre la parole.
Avec une pancarte «Criminel Climatique» à la main, l’activiste a demandé au ministre de l’Environnement et du Changement climatique comment il «justifiait» le projet de Bay du Nord, un projet d’exploitation pétrolière au large de Terre-Neuve qui a été avalisé par Ottawa plus tôt cette année.
Le ministre Guilbeault a gardé son sang-froid pendant le malaise, interagissant avec le militant.
«On en a fait plus qu’aucun autre gouvernement sur cette question-là», s’est-il défendu.