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L'article provient de Le Journal de Montréal
Santé

Variole du singe: une «réponse mondiale immédiate» est nécessaire selon la Dre Tam

Capture d'écran, TVA Nouvelles
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Agence QMI

2022-07-27T21:44:34Z
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L’administratrice en chef de la santé publique au Canada, Theresa Tam, a insisté, mercredi, sur l’importance d’agir pour lutter contre la propagation de la variole simienne, aussi appelée variole du singe, alors que 745 cas ont été confirmés au pays.

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Theresa Tam a mis l’accent sur la nécessité d’une «réponse mondiale immédiate». En l’espace d’une semaine, le nombre de cas dans le monde a augmenté de 48 % pour dépasser les 16 000 cas.

«Afin de réduire le risque global d’infection au virus de la variole simienne et de le transmettre, l’Agence de la santé publique du Canada recommande d’adopter des pratiques sexuelles sans risque. Diminuer le nombre de partenaires sexuels, en particulier les partenaires anonymes, même s’ils n’ont pas de symptômes, peut également réduire votre risque d’infection», a déclaré Theresa Tam.

Cette dernière a rappelé que le gouvernement du Canada a fait parvenir plus de 70 000 doses du vaccin Imvamune® aux provinces et aux territoires.

Malgré tout, la sensibilisation est la clé pour mettre fin à la propagation, selon elle.

«La variole simienne se propage de plusieurs façons, a-t-elle souligné. En général, le virus se propage par contact direct avec les fluides corporels, les gouttelettes provenant des voies respiratoires ou les lésions cutanées d’une personne infectée, mais il peut également se transmettre par contact direct avec les objets personnels de la personne infectée ou les objets partagés avec cette personne.»

Avec 346 cas, le Québec est la province la plus touchée par la variole du singe au Canada. Plus de 99% des cas sont des hommes dont l’âge médian est de 36 ans.

La majorité des personnes atteintes de la maladie ont eu un contact sexuel avec un autre homme.

Au Canada, moins de 1% des cas confirmés sont des femmes ou des personnes de moins de 20 ans.

«Néanmoins, il s’agit là d’un rappel que le virus de la variole simienne peut se transmettre à n’importe qui par contact étroit avec une personne infectée ou des objets contaminés», a dit l’administratrice en chef de la santé publique.

Theresa Tam assure que la réponse du Canada continuera d’évoluer dans les prochaines semaines, selon l’évolution de la situation.

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