Variole du singe: des cas sous enquête à Montréal
TVA Nouvelles
Des cas de la variole du singe sont sous enquête à Montréal. La clinique l'Actuel indique avoir transmis des cas à la Santé publique pour investigation.
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La variole du singe est une maladie peu fréquente.
«Il y a deux souches, une en Afrique de l'Ouest et une autre au Congo et celle qu'on aurait, serait de l'Afrique de l'Ouest», mentionne la pharmacienne Diane Lamarre.
Les symptômes sont généralement de la fièvre, des douleurs musculaires et des éruptions cutanées, comme pour la varicelle.
«Après quelques semaines, on peut avoir des éruptions qui peuvent apparaitre, des vésicules, mais jusqu'à maintenant les cas qui auraient été détectés au Québec se sont manifestés seulement au niveau des organes génitaux», explique la pharmacienne.
La Santé publique de Montréal devrait faire le point jeudi matin.
Plus d'une quarantaine de cas suspects ou confirmés ont été recensés en Espagne et au Portugal ces derniers temps.
La faute d'un voyageur?
«Nous avons été avisés qu'une personne ayant eu un diagnostic de Monkeypox a voyagé au Québec. Nous sommes en lien avec l'Agence de la santé publique du Canada. Pour le moment le Québec n'a aucun cas confirmé de Monkeypox, mais nous enquêtons sur une dizaine de cas de lésions ulcéreuses génitales», explique par courriel le Ministère de la Santé et des Services sociaux.
Aucun traitement n'est connu pour l'instant pour combattre cette maladie.
«C'est une maladie qui normalement se guérir par elle-même, mais il y a quelques cas qui ont des complications et dans la souche de l'Afrique de l'Ouest, il y a eu quelques décès, environ 1% des cas sont décédé», dit-elle en entrevue à l'émission «Le Bilan», mercredi.
Voyez les explications de cette maladie dans la vidéo ci-dessus.