Publicité
L'article provient de Le Journal de Québec

Patinage de vitesse aux Jeux de Pékin: Ivanie Blondin, vaincre l’adversité

Elle a connu un cycle olympique parsemé d’embûches

Ivanie Blondin lors d’une simulation de course à Pékin lundi dernier.
Ivanie Blondin lors d’une simulation de course à Pékin lundi dernier. Photo Didier Debusschère
Partager
Photo portrait de Richard Boutin

Richard Boutin

2022-02-02T05:00:00Z
Partager

PÉKIN | Ivanie Blondin a traversé bien des embûches avant de se pointer à Pékin pour ses troisièmes Jeux olympiques.

• À lire aussi: Jeux de Pékin 2022: Le Journal arrive dans un autre monde

• À lire aussi: Patinage de vitesse aux Jeu de Pékin: Dion et Brunelle sont motivés

• À lire aussi: Hockey féminin aux Jeux de Pékin: la tête de cochon de Mélodie Daoust l'a menée loin

Après des débuts prometteurs à Sotchi en 2014 alors qu’elle patinait en longue piste depuis seulement quatre ans, Ivanie Blondin s’est présentée à Pyeongchang en 2018 comme l’une des grandes favorites au podium dans l’épreuve du départ groupé.

L’impensable s’est produit en demi-finale quand une chute l’a privée d’une qualification en finale. 

Elle a conclu l’épreuve en 19e position et raté le podium de peu au 5000 m (5e place) et à la poursuite par équipe (4e rang).

Retrouver une paix intérieure

Blondin a souffert d’une dépression à son retour au pays. 

Une thérapie, de la médication, son mariage et les animaux pour lesquels elle agit comme famille d’accueil lui ont permis de retrouver une paix intérieure. 

« Les activités à l’extérieur du patinage m’ont aidée à passer au travers de mes problèmes de santé mentale, raconte Blondin. Je me suis concentrée sur les vraies affaires. J’ai souffert de dépression, ce qui est encore le cas parfois. Je suis vraiment contente de mon cheminement. Je suis maintenant beaucoup mieux outillée pour gérer mes expériences. »

Publicité

À Pékin, la patineuse franco-ontarienne figure toujours parmi les favorites après avoir connu du succès en Coupe du monde avant la période des Fêtes, mais elle joue de prudence.

Objectifs élevés

« J’ai appris beaucoup de mon expérience lors des Jeux de 2018, a-t-elle souligné au terme d’une course à l’entraînement en prévision de l’épreuve du 3000 m. En Corée du Sud, je m’étais mis beaucoup de pression sur les épaules. Cette fois-ci, je me concentre sur ce que je peux contrôler. Je me concentre sur le processus et non sur les résultats. »

Il n’en demeure pas moins que Blondin n’est pas en Chine pour jouer les touristes. 

« Je me sens dans la meilleure forme de ma vie, a affirmé la meneuse au classement cumulatif de la Coupe du monde au départ groupé. Mes objectifs sont élevés compte tenu que j’ai gagné des médailles dans cinq épreuves différentes au cours des deux dernières années. Ces succès m’ont donné la confiance que je peux bien faire à Pékin. »

Dès samedi

En compagnie de ses deux coéquipières de la poursuite par équipe Valérie Maltais et Isabelle Wiedemann, Blondin brisera la glace samedi dans l’épreuve du 3000 m. 

Elles ont patiné un 3000 m, dimanche dernier. 

En raison de la COVID-19, il n’y avait pas eu d’événement test à Pékin.

Blondin prendra aussi le départ du 1500 m, du 5000 m, du départ groupé où elle se veut une sérieuse prétendante au podium et à la poursuite par équipe où le Canada a remporté l’or au cours des trois étapes de la Coupe du monde cet automne.

À voir aussi 

Publicité
Publicité