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L'article provient de TVA Nouvelles

Vaginose bactérienne: traiter l’homme pour réduire les risques de récidives chez la femme

ActionGP - stock.adobe.com
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Agence QMI

2025-03-12T21:35:47Z
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Traiter les hommes contre la vaginose bactérienne pourrait réduire les risques de récidives chez leur partenaire féminine, selon une étude australienne publiée dans le New England Journal of Medicine.

La vaginose bactérienne est une infection courante causée par un déséquilibre des bactéries naturellement présentes dans le vagin, touchant un tiers des femmes en âge de procréer.

L'étude publiée le 5 mars démontre une efficacité doublée lorsque le partenaire masculin reçoit également un traitement. 

«Ce qu'ils ont trouvé, c'est qu'on avait deux fois plus de succès lorsqu'on traitait également le partenaire avec un antibiotique par la bouche et une crème qu'il applique sur le pénis», a expliqué, mercredi, la Dre Sarah Maheu-Lacroix, gynécologue au CHU de Québec et professeure à l'Université Laval à l’animateur Benoît Dutrizac à QUB.

• Sur le même sujet, écoutez cet épisode balado tiré de l'émission de Benoit Dutrizac, diffusée sur les plateformes QUB et simultanément sur le 99.5 FM Montréal :

Deux approches comparées

Dans cette recherche impliquant 164 couples, les chercheurs ont comparé deux approches : traiter uniquement la femme (groupe contrôle) ou traiter les deux partenaires. Dans ce dernier cas, les hommes recevaient du métronidazole par voie orale et une crème à la clindamycine à appliquer sur le pénis deux fois par jour pendant une semaine.

Les résultats sont frappants : la récidive de l'infection après 12 semaines est survenue chez seulement 35% des femmes dont le partenaire était traité, contre 63% dans le groupe contrôle.

«En fait, quand on regarde les chiffres de cette récente étude, on se rend compte qu'il y a quand même 63% des femmes qui se traitent adéquatement avec les traitements reconnus qui vont refaire un épisode très rapidement après leur traitement», a commenté la Dre Maheu-Lacroix.

Cette découverte vient changer la compréhension médicale de l'infection, longtemps considérée comme non transmissible sexuellement.

*Ce texte, généré avec l’aide de l’intelligence artificielle, a été revu et validé par notre équipe à partir d’une entrevue réalisée à QUB.

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