Utilisé sur le premier trio, Jonathan Drouin a gagné la confiance de son entraîneur


Jonathan Bernier
Après des débuts plutôt timides au Colorado, la carrière de Jonathan Drouin a retrouvé de la vigueur au cours du dernier mois. Lors des 15 derniers matchs, l’ancien attaquant du Canadien a amassé 16 points.
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Avec une récolte de 24 points (10 buts, 14 passes) en 41 matchs, l’athlète de 28 ans est en voie de connaître sa meilleure saison depuis la première qu’il a disputée sous les couleurs du Tricolore. Il avait alors arrêté le compteur à 53 points.

Certains diront qu’il a la vie un peu plus facile parce qu’il évolue en compagnie de Nathan MacKinnon, son ancien complice chez les Mooseheads de Halifax, et Mikko Rantanen. Deux des attaquants les plus électrisants du circuit Bettman. Évidemment, ça ne nuit pas. Toutefois, Samuel Girard soutient que Drouin n’est pas seulement à la remorque de ses deux compagnons de trio.
«Jo, c’est un très bon patineur et un gars qui a une bonne vision du jeu. Les buts que Nate et Mikko comptent, des fois c’est Jo qui les prépare, a indiqué le défenseur. C’est une ligne qui se complète très bien.»
Puisqu’il subissait des traitements et que l’Avalanche ne tenait qu’un entraînement optionnel, il n’a pas été possible de jaser avec le principal intéressé. Toutefois, son entraîneur ne s’est pas fait prier pour lui envoyer des fleurs.
L’influence de MacKinnon
Drouin semble avoir retrouvé le plaisir de jouer au hockey. Il a rapidement gagné la confiance de Bednar grâce à son implication et à la vitesse avec laquelle il a assimilé et accepté le système.
«Pour moi, la confiance, ça se mérite. Quand tu as un joueur qui est prêt à s’investir et qui souhaite s’améliorer pour aider l’équipe, c’est un incitatif pour l’entraîneur, a-t-il mentionné. Et Jo travaille beaucoup dans les entraînements, les séances vidéo. Il apprend et il communique bien avec ses compagnons de trio.»
Par ailleurs, on se souviendra que MacKinnon a eu de bons mots à son endroit pour convaincre son directeur général de faire confiance à son complice de la LHJMQ. Son incidence sur lui est donc indéniable.
«Nate est très exigeant envers lui-même et ses coéquipiers. Drou a une assez bonne relation avec lui pour accepter cette critique et donner de la rétroaction. Ça l’aide à se pousser à être meilleur, a expliqué Bednar. C’est une relation saine. C’est bon pour les deux. Ça donne à Nate un rôle de mentor, et Drou comprend ça et a élevé son jeu.»
C’est également bon pour l’Avalanche. Rares sont les équipes qui peuvent miser sur un attaquant de premier trio qui touche 825 000$.