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US Open | Son amie Rebecca Marino explique: voici ce qui rend parfois Leylah Fernandez difficile à affronter

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Photo portrait de Jessica Lapinski

Jessica Lapinski

2025-08-24T23:30:00Z
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FLUSHING, New York | Un extra-terrestre qui aurait écrasé sa soucoupe volante aux abords du stade 17, dimanche à New York, et qui ne connaissait rien de l’identité des deux athlètes sur le terrain aurait pu croire, avant le match entre Leylah Fernandez et Rebecca Marino, que la grande dame en rose était la favorite de ce match.

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Au filet lors du tirage au sort, du haut de ses 6 pieds, la Britanno-Colombienne surplombait la Québécoise, dont la taille est de 5 pi 6 po, selon le site de la WTA.

À l’échauffement, déjà, on entendait clairement le son des lourdes frappes de la puissante Marino, au redoutable service. De l’autre côté du court, Fernandez avait l’air d’une enfant.

Puis, le match a commencé. Et... «[Leylah] fait un excellent travail pour enlever du temps à ses adversaires», a expliqué la grande dame en rose, 119e mondiale, dans l’heure suivant sa défaite de 6-2 et 6-1 aux mains du petit bout de femme en rouge, 31e tête de série au US Open.

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Getty Images via AFP
Getty Images via AFP

«Elle se tient très près de la ligne de fond. Et elle utilise très bien les angles, ce qui nous prend de court», a aussi analysé Marino, qui a atteint la 38e place au monde, tôt dans sa carrière.

«Je le savais dès le départ, a soulevé la Canadienne de 34 ans. J’ai tenté de frapper au milieu, pour l’empêcher de frapper en angle, justement. Mais cette stratégie, parfois, fait aussi en sorte qu’on lui ouvre le terrain.»

Le stratagème n’est pas implacable, mais il a permis à Fernandez de déstabiliser quelques grosses frappeuses, au fil des ans.

Des moments comme ceux-là

Marino ne semblait toutefois pas particulièrement abattue après la défaite. Comme Leylah, elle trouvait difficile d’affronter une amie. Mais son match a été meilleur que le pointage ne l’indique, a-t-elle convenu. «Sur plusieurs points, le score a été serré.»

Et puis, si elle se retrouvait là, au premier tour du US Open, c’est parce qu’elle était parvenue à remporter trois rencontres en qualifications. Des batailles, gagnées en trois manches, dont une première ronde durant laquelle elle a dû sauver trois balles de match.

Son jeu et son acharnement lui ont permis d’accéder au tableau principal d’un tournoi du Grand Chelem pour la 20e fois. «C’est pour des moments comme ceux-là que je joue au tennis», a souri la sympathique grande dame en rose. 

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