US Open: Gabriel Diallo était remis de sa mésaventure, mais il s’est coulé

FLUSHING, New York | Gabriel Diallo était remis de ces pépins physiques qui l’avaient embêté pendant son match de premier tour. Mais jeudi, c’est son bras et surtout sa raquette qui l’ont laissé tomber, différemment. Le Québécois a été coulé par ses fautes directes et éliminé dès sa deuxième rencontre à New York face à un adversaire qu’il avait pourtant battu deux fois par le passé.

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Le Montréalais de 23 ans a été éliminé 7-5, 6-3 et 7-5 par l’Espagnol Jaume Munar, 44^e mondial, le joueur contre qui il avait remporté son premier match en Grand Chelem, l’an passé, à ce même US Open. 

«Pas assez bon»

Diallo, 31^e tête de série cette année, ne rééditera donc pas sa belle performance de 2024 quand, issu des qualifications, il s’était hissé jusqu’en troisième ronde. Ce qui est dommage, car le tableau s’était quelque peu ouvert devant le géant de 6 pi 8 po avec le forfait sur blessure du Britannique Jack Draper, cinquième tête de série. 

C’est plutôt le Belge Zizou Bergs, 48^e mondial et finaliste devant lui à Bois-le-Duc, en juin, que Diallo aurait affronté au troisième tour. Ce sera pour une autre fois.

«[Munar], c’est le style de joueur qui remet beaucoup de balles en jeu et qui, historiquement, depuis mon arrivée sur le circuit, me cause le plus de problèmes, a regretté le Québécois devant les journalistes. C’est pourquoi, dans ma progression, je dois continuer à faire les bons jeux, à monter au filet, à être plus discipliné.»

«Je savais ce qu’il allait faire [jeudi] et il l’a fait à un super haut niveau, au meilleur de ses habiletés. Moi, je n’ai pas été assez bon», a-t-il aussi analysé, à la lumière de ses 49 fautes directes. 

D’autant plus que Diallo et Munar se sont déjà entraînés ensemble. L’Espagnol commence à mieux lire son service, qui est généralement une puissante arme.

Des tests à venir

Quant à sa mésaventure de lundi contre le Bosnien Damir Dzhumur dans un match au terme duquel on a vu Diallo peiner à quitter le court, le Québécois a expliqué que depuis longtemps, il est parfois aux prises avec des problèmes intestinaux dont il ignore la cause. Un problème, a-t-il dit, qui remonte à l’enfance. 

«Ça m’est déjà arrivé par le passé sur le circuit et à chaque fois, j’ai gagné, a-t-il souligné avec un petit sourire. Ça m’arrive parfois dans mes matchs, dans mes entraînements ou même quand je suis chez moi et que je regarde la télévision.»

Diallo a mentionné qu’il savait maintenant comment gérer ces épisodes, mais qu’il passera des tests pour tenter d’en connaître la cause. «J’ai déjà passé six mois sans consommer de gluten, six mois sans consommer de café, mais ce n’était pas ça», a dit le Québécois.